A l'occasion de la sortie du film-documentaire Le grand jour réalisé par Pascal Plisson dont Didier vous parlait ici,
je vous proposais la semaine passée, un joli concours afin de
tenter de gagner l'une des cinq invitations pour deux personnes mises en
jeu ainsi que deux livres jeunesse inspirés du film aux éditions Nathan. Je vous remercie pour votre enthousiasme
concernant ce concours. Ne soyez pas déçus si vous n'avez pas remporté
l'un des prix aujourd'hui, je vous promets de nombreux concours à venir
qui éclaireront la rubrique cinéma du mardi.
mercredi 30 septembre 2015
Paris : Mur des je t'aime - Square Jehan Rictus à Montmartre - XVIIIème
Le Mur des je t’aime, une œuvre monumentale très fleur bleue inaugurée à Montmartre le 12 octobre 2000, attire dans un jardin romantique, touristes et Parisiens en goguette. Lieu de rendez-vous pour les amoureux du monde entier, le square Jehan Rictus créé en 1936 a été baptisé en hommage au poète Gabriel Randon de Saint-Amand (1867-1933) dont c’était le nom de plume. L'espace vert a été tracé sur l’emplacement du bâtiment disparu qui abrita, à partir de 1837, la mairie de la commune de Montmartre puis lors du rattachement à Paris en 1860, la mairie du XVIIIème arrondissement jusqu’en 1892 lorsque les services municipaux furent déplacés place Jules Joffrin. Réaménagé en 1994, le square est une invitation à la flânerie, petit îlot d’émeraude sur une place des Abbesses déjà fort champêtre. Le long des minces allées plantées d’érables et de sycomores, les promeneurs se laissent imprégner par une certaine douceur de vivre. Les plantes couvre-sol en plates-bandes, ponctuées d’arbustes tels que les spirées ou les lauriers, cheminent jusqu’à un verger miniature où les cerisiers à fleurs conversent avec d’autres arbres fruitiers. Une collection botanique de roses anciennes jalousement entretenue fait pendant à un jardin de plantes officinales.
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mardi 29 septembre 2015
Cinéma : Mémoires de jeunesse réalisé par James Kent - Avec Alicia Vikander, Kit Harington - Par Lisa Giraud Taylor
Au printemps 1914, l’impétueuse Vera Brittain ne rêve que d’écriture, d’université et d’admission à Oxford, où Edward, son frère et meilleur allié, va faire son entrée prochainement. Malgré l’hostilité de ses parents qui, du fait de sa condition de jeune femme issue de la bourgeoisie anglaise, songent plus pour l’avenir de Vera à un bon mariage, elle fait preuve d’une insolente détermination. Son frère et ses amis dont l’étonnant Richard Leighton, la soutiennent dans ce projet fou, pour l’époque. Vera s’éprend rapidement de Richard. Leur idylle est épique en raison de tout ce qui peut les séparer. Alors qu’elle rejette les conventions maritales pour poursuivre son rêve d’être écrivain, la Première Guerre Mondiale éclate et entraîne le groupe d’amis dans la tourmente des tranchées. Après la mort de l’un d’entre eux, alors qu’elle était restée à l’arrière, Vera décide de devenir infirmière au sein de l’armée. Confrontée aux réalités de la guerre, elle comprend la folie et l’horreur, perd ses repères, ses ancrages et ceux qu’elle aime.
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lundi 28 septembre 2015
Lundi Librairie : La septième fonction du langage - Laurent Binet
La septième fonction du langage - Laurent Binet : 1980. A la mort de Roland Barthes,
renversé par une camionnette de blanchisserie en sortant d’un déjeuner avec
François Mitterrand, le commissaire
Jacques Bayard, un flic bourru de droite s’adjoint d’office les services d’un
jeune prof de fac chevelu recruté à l’Université de Vincennes, Vincent Herzog,
pour mener l’enquête sur les conditions de cet accident. Barthes avait en sa
possession un document explosif du linguiste russo-américain Roman Jakobson, auteur
de la théorie des six fonctions du langage. S’agirait-il d’un meurtre ? Un
assassinat politique à la veille des élections présidentielles de 1981 ?
De la Sorbonne au Café de Flore, en passant par les milieux interlopes de la
nuit, le duo improbable d’enquêteurs, mandaté par le président Giscard, part à
la recherche du coupable, suivi de près par les services secrets soviétiques et
l’inquiétante filière bulgare. Ils croisent au hasard de leurs pérégrinations, Lacan,
Baudrillard, Umberto Eco, Philippe Sollers et Julia Kristeva, Bernard-Henri
Lévy, Mitterrand, Giscard et leurs acolytes. Tous cherchent à mettre la main
sur le mystérieux document qui fait frémir la French Theory, Foucault, Deleuze,
Derrida, Althussen. L’idée d’un complot de l’intelligentsia internationale s’impose
peu à peu lorsque Bayard et Herzog se mettent sur la piste d’une société
secrète, le Logos Club, sort de Fight Club du duel oratoire où la défaite lors
de joutes rhétoriques peut coûter cher au perdant. Rififi chez les
structuralistes.
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dimanche 27 septembre 2015
samedi 26 septembre 2015
Paris : Cité Véron, la cité des poètes entre Pigalle et Montmartre - XVIIIème
A l’ombre du Moulin Rouge, comme protégée par les ailes du cabaret, la petite Cité Véron malgré ses allures sages évoque sans peine ce que fût un certain Pigalle, celui de la pègre d’avant-guerre, fréquenté par une faune interlope. Voyous, souteneurs, vénus mercenaires misérables, danseuses et viveurs se croisaient entre cabarets, cafés-concerts louches, assommoirs et hôtels de passe. Ce à quoi on pourrait me répondre que cela n’a pas tant changé au final. Le fantôme de Mistinguett qui se produisit pour la première fois au Moulin Rouge en juillet 1907 y chante encore avec celui de Jean Gabin. Impasse typique du vieux Pigalle, miraculeusement préservée et signalée par une enseigne en émail bleu, la Cité Véron doit son nom au voisinage de la rue Véron, elle-même nommée en hommage à Jean-Louis Véron, maire de la commune de Montmartre avant le rattachement à Paris, de 1830 à 1842. Ces habitants les plus célèbres furent Boris Vian et Jacques Prévert autour desquels se réunissait le Collège de Pataphysique, « la société de recherches savantes et inutiles » créée en 1948. Approchons-nous pour découvrir cette jolie enclave de verdure dans la folie touristique des environs.
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vendredi 25 septembre 2015
Mes Adresses : Le Comptoir des Arts, bistronomie généreuse et bienveillante - 100 rue Monge - Paris 5
Rive gauche, quartier latin, au cœur du Paris des origines, fief de la tribu des Parisii où Lutèce vit le jour à l’ombre d’une colline qui ne s’appelait pas encore la montagne Sainte-Geneviève, dirigeons-nous vers la rue Monge pure création haussmannienne. Cette artère percée entre 1859 et 1864 sur le tracé d’une ancienne voie romaine permit de découvrir, en 1870, à l’occasion des travaux d’aménagement de la chaussée, les arènes de Lutèce datant du IIème siècle et que l’on croyait détruites de longue date. Au niveau du métro Censier Daubenton, une belle surprise bistronomique nous attend. Il s’agit du Comptoir des Arts, une ancienne institution fanée du quartier, reprise en avril 2014 par quatre compères, formés à l’école hôtelière Grégoire Ferrandi, qui lui ont redonné un sacré coup de jeune. En accord avec l’animation de la rue, cette vie parisienne trépidante, le nouveau restaurant tout en fraîcheur et dynamisme allie la convivialité des fervents de l’ovalie que sont les patrons François-Marie Chavance, Mikael Martin, Vincent Rouxel et Hugo Van Aelst à l’inventivité d’une cuisine généreuse et moderne.
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jeudi 24 septembre 2015
Music : Thelma Houston - Don't leave me this way
Don't leave me this way
I can't survive, I can't stay alive
Without you love, oh baby
Don't leave me this way
I can't exist, I will surely miss
Your tender kiss
So don't leave me this way
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mercredi 23 septembre 2015
Théâtre : Les voisins de Michel Vinaver - Avec Lionel Abelanski, Patrick Catalifo - Théâtre de Poche Montparnasse - Paris 6
Deux maisons jumelles, une terrasse partagée, deux pères célibataires et leurs enfants, jeunes adultes qui s’aiment. Dans la maison de gauche, Blason, comptable bourru, grande gueule goguenarde aimant lever le coude habite avec sa fille Alice, sémillante et volontaire demoiselle dont la mère est décédée dans un accident de voiture. Dans la maison de droite, Laheu, affable cadre technique dans l’industrie alimentaire à la jovialité pas tout à fait rassurante, quitté il y a des années par sa femme, et son fils Ulysse, garçon un peu simplet qui travaille comme commercial. Ensemble, ils forment une sorte de tribu recomposée dans laquelle la convivialité est de mise, se retrouvant chaque soir pour l’apéro et les repas, partageant confidences et secrets dans une atmosphère de confiance totale. Alice et Ulysse rêvent de mariage, de lancer leur propre restaurant. Lorsque des cambrioleurs saccagent la maison de Blason et dérobent les lingots d’or qu’il avait cachés avec l’aide de Laheu, la belle harmonie vole en éclat. Les deux hommes s’affrontent entre suspicion et accusations, menaces et passage à l’acte, sous les yeux horrifiés de leurs enfants qui craignent pour leurs projets d’avenir.
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#Concours #Cinéma Le Grand Jour - Tentez de gagner l'une des 5 invitations pour 2 personnes ainsi que 2 romans jeunesse inspirés du film
Aujourd'hui, je vous propose de tenter de gagner l’une des cinq invitations pour deux personnes mises en jeu afin d'aller voir Le Grand Jour réalisé par Pascal Plisson et dont Didier vous parlait hier ici, très beau film-documentaire qui sort aujourd’hui dans les salles. Deux des gagnants recevront également le roman jeunesse de Myrian Dahman édité aux Editions Nathan retraçant les aventures des quatre enfants héros de cette touchante aventure.
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mardi 22 septembre 2015
Cinéma : Le Grand Jour réalisé par Pascal Plisson - Avec Nihdi Jha, Deegi Batjargal,Tom Ssekabira, Albert Monteagudo - Par Didier Flori
Sur les toits de la Havane, un jeune garçon s’entraîne seul à boxer. En Inde, sur les rives du Gange, une adolescente travaille sur ses exercices de mathématiques. Dans la savane ougandaise, un jeune homme étudie un livre sur les oiseaux. En Mongolie, une petite fille se lève aux aurores pour se rendre à son entrainement de contorsions. Déterminés et volontaires, Albert, Nihdi, Tom et Deegii ont tous un rêve auquel ils consacrent chaque instant de leur vie quotidienne. Le grand jour nous offre la chance d’être les témoins privilégiés de la quête de ces enfants hors du commun.
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lundi 21 septembre 2015
Lundi Librairie : Un amour impossible - Christine Angot
Un amour impossible - Christine Angot : Rachel, belle jeune femme d’origine juive, modeste employée de la Sécurité Sociale, a 26 ans lorsqu’elle rencontre Pierre, grand bourgeois parisien, fils de famille lettré, traducteur à la base militaire américaine de Châteauroux. Ils ne sont pas du même milieu social et il lui reproche son manque d’éducation mais elle l’aime tout de même malgré les humiliations constantes. Si Pierre n’envisage pas d’épouser Rachel sous prétexte qu’il désire préserver sa liberté, surtout parce qu’il refuse la mésalliance, il désire lui faire un enfant. Une fille naît, Christine. Il ne la reconnait pas. Il quitte Châteauroux et sa carrière le mène à Strasbourg où il finit par se marier avec une allemande de sa condition. Tandis que Rachel accepte tout et élève seule la petite à une époque où les mères célibataires sont vilipendées par une société conservatrice, Pierre se fait distant. Alors que sa fille vient d’avoir 14 ans, il accepte enfin de lui donner son nom et se rapproche par intermittence. Christine apprend à connaître son père. Peu à peu la fillette joyeuse se transforme en une adolescente sombre. Rachel voit dans ce désamour soudain de son enfant pour elle, une déception vis-à-vis de la simplicité de sa vie, sa pauvreté, par rapport à celle de ce père brillant. Elle ne voit pas se dérouler sous ses yeux l’horreur caché à tous.
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dimanche 20 septembre 2015
samedi 19 septembre 2015
Paris : Nouveau Musée du Parfum Fragonard, voyage à travers l'univers de la parfumerie - 3-5 square de l'Opéra Louis Jouvet - IXème
La Parfumerie Fragonard fondée en 1926, dans la ville de Grasse, nous raconte une histoire de savoir-faire et de transmission. Aujourd’hui, cette prestigieuse maison est l’un des derniers représentants de la tradition artisanale et familiale de la capitale mondiale du parfum. Dans les années 50, Jean-François Costa, père des actuelles dirigeantes, Anne, Agnès et Françoise, débute une collection d’objets anciens liés à la parfumerie. Il rassemble plus de 1200 pièces grâce auxquelles sont ouverts trois musées. En 1982, sous l’égide de Fragonard à Paris, le Musée Scribe prend ses quartiers dans un bel hôtel particulier tandis qu’à Grasse en 1986, la Fabrique des Fleurs dédiée à la parfumerie bien sûr mais également aux plantes aromatiques voit le jour. En 1993, le Théâtre-Musée des Capucines située juste en face de l’Olympia propose un voyage des sens insolite. Il y a quelques jours, derrière la boutique historique de la rue Boudreau, ouvrait le Nouveau Musée du Parfum Fragonard. L’occasion de découvrir 3000 ans d’histoire de la parfumerie, de l’antiquité à nos jours, de l’Egypte ancienne au XXIème siècle mais également celle d’un bâtiment des plus singuliers dans la lignée de mes visites parisiennes.
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vendredi 18 septembre 2015
Théâtre : Hyacinthe et Rose, un spectacle de François Morel - Théâtre de l'Atelier - Paris 18
Racontée par leur petit-fils citadin qui se remémore les vacances de son enfance à la campagne, c’est l’histoire délicieuse et tendre de deux êtres que tout oppose, réunis par la passion des fleurs. Mariés depuis quarante-cinq ans, Hyacinthe, farouche militant communiste, aime lever le coude au bistrot en entonnant des chants révolutionnaires, tandis que Rose, catholique convaincue qui assiste scrupuleusement à la messe malgré les sermons interminables d’un cocasse curé, préfère le tricot et les cantiques. Ces deux tempéraments se retrouvent amoureusement autour d’un livre, une bible du jardinage, œuvre d’anthologie d’un certain Hippolyte Langlois. Douceur de vivre, parfum d’enfance, à travers une série d’anecdotes relatant les joies simples et la nostalgie tendre, s’épanouit une galerie de portraits plein d’humour où se croisent le cousin Fabrice, la cousine Cécile, la tante Noémie.
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jeudi 17 septembre 2015
Music : The Offspring - Million Miles Away
There was a time, looking through myself
Wanting to pretend
If I escaped, I could fill myself
I don't think you can
Been far and wide
But that hole inside
Never really leaves
When I went away, what I really left
Left behind was me
mercredi 16 septembre 2015
Street Art : JonOne, hommage à l'abbé Pierre - Square des Deux-Nèthes - Paris 18
Longtemps personnalité préférée des Français, défenseur emblématique des mal-logés, des défavorisés, l’abbé Pierre a lutté toute sa vie contre l’exclusion. Le 22 janvier 2011, à l’occasion de la commémoration du quatrième anniversaire de sa disparition, la Fondation Abbé Pierre et la Mairie de Paris dévoilaient square des Deux-Nèthes, à deux pas de la place de Clichy, une fresque signée par l’artiste new-yorkais JonOne en hommage au fondateur du mouvement Emmaüs.
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Résultats du #Concours #Youth de Paolo Sorrentino - Qui a gagné les 5 invitations pour 2 personnes ?
A l'occasion de la sortie de Youth de Paolo Sorrentino dont je vous parlais ici , je vous proposais la semaine passée, un joli concours ici afin de tenter de gagner l'une des cinq invitations pour deux personnes mises en jeu pour aller voir ce film. Je vous remercie pour votre enthousiasme concernant ce concours. Ne soyez pas déçus si vous n'avez pas remporté l'un des prix aujourd'hui, je vous promets de nombreux concours à venir qui éclaireront la rubrique cinéma du mardi.
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mardi 15 septembre 2015
Cinéma : The Program réalisé par Stephen Frears - Avec Ben Foster, Chris O'Dowd, Lee Pace
Depuis le premier Tour de France de Lance Amstrong, en 1993, à l’âge de 21 ans, le journaliste irlandais David Walsh s’intéresse de près au parcours du sportif qu’il trouve sympathique sans avoir l’étoffe d’un champion. Frappé par la maladie, le cycliste interrompt sa carrière pour revenir en force, le cancer vaincu. Alors qu’Amstrong semble être doté de capacités physiques limitées, sa carrière prend soudainement un nouvel essor. Les médias, les sponsors et le public veulent croire à cette histoire de victoire contre la maladie dont on se relève plus fort. Peu à peu l’incroyable succès est remis en cause par des témoignages et les performances décuplées du coureur deviennent suspectes. Amstrong jouant de sa popularité et de son influence dans le milieu, soutenu par les institutions qui le couvrent, tente de mettre un terme aux investigations de David Walsh.
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lundi 14 septembre 2015
Lundi Librairie : Petit Piment - Alain Mabanckou
Petit Piment - Alain Mabanckou : A l’orphelinat de Loango à 20km de Pointe-Noire, le prêtre zaïrois Papa Moupelo recueille un nourrisson qu’il nomme Tokusima Nzambe po Mose Yamoyinko abotami namboka ya Bokoko, Rendons grâce à Dieu, le Moïse noir est né sur la terre des ancêtres. Le petit garçon, que tout le monde appelle Moïse par commodité, grandit presque heureux veillé par Sabine Niangui. Alors que le Congo trouve la voie de l’indépendance, les choses changent. L’impitoyable Dieudonné Ngoulmoumako et ses nombreux neveux, adeptes des punitions corporelles et des restrictions de budget, prennent la tête de l’établissement lorsque les religieux quittent le pays. En 1969, la révolution socialiste fait à son tour disparaître le bon père Moupelo.
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dimanche 13 septembre 2015
Sunday Street Art : 13bis - rue de la Villette - Paris 19
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samedi 12 septembre 2015
Paris : Villa des Arts, une cité d'artistes du XIXème siècle - 15 rue Hégésippe-Moreau - XVIIIème
Au pied de la butte Montmartre, jouxtant le cimetière se trouve un lieu singulier d’histoire et de culture. Au 15 de la rue Hégésippe-Moreau, une grille en fer forgé annonce en arrondi l’accès limité de la Villa des Arts. Caractéristique de l’ambiance des cités artistiques du XIXème et début du XXème siècle, cet ensemble dédié aux muses est l’un des plus vastes de cette période. Il comporte une cinquantaine d’ateliers où se sont croisés à travers les époques de grands noms tels que Paul Signac, Auguste Renoir, Paul Cézanne, Francis Picabia, Raoul Dufy ou encore Nicolas Schöffer dont l’ancien lieu de travail est aujourd’hui devenu un musée privé. Si peintres et sculpteurs ont été largement inspirés par cet espace réalisé pour eux, l’architecture particulière et cette atmosphère insolite ont attiré les cinéastes. La Villa des Arts est un décor de cinéma tout trouvé. Federico Fellini y a tourné des scènes du film sorti en 1971, Les Clowns, tandis que mademoiselle Adjani sous la direction de James Ivory en 1981 y jouait dans Quartet. En 1985, l’intrigue d’Escalier C de Jean-Charles Tacchella s’y déroule en grande partie. Pourtant cet ensemble a failli tomber dans les mains de promoteurs peu scrupuleux en 2005 avant d’être racheté et réhabilité par la Ville de Paris.
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vendredi 11 septembre 2015
Théâtre : Le Cercle des Illusionnistes, écrit et mis en scène par Alexis Michalik - Comédie des Champs Elysées - Paris 8
En 1984, alors que se prépare le grand match de la Coupe des Nations opposant la France au Portugal, Décembre, petit voleur à la tire, dérobe le sac d’Avril dans le métro. En découvrant la photo de la jeune femme, il tombe sous le charme. Pris de remord, il l’appelle pour lui rendre son bien et lui donne rendez-vous dans un café. Passionné de magie, art de l’escamotage, il lui raconte l’histoire de Jean Eugène Robert Houdin horloger, inventeur d’automates, magicien du XIXème siècle. De rebondissements en péripéties historiques, cette curieuse rencontre les conduit jusque sous le coffre de la BNP, boulevard des Italiens, dans le théâtre disparu de Robert Houdin.
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jeudi 10 septembre 2015
Music : Bianca Casady & the C.i.A - The Dead Season
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mercredi 9 septembre 2015
Paris : Maison Eymonaud, une villa néo-gothique à Montmartre - 7 impasse Marie-Blanche - XVIIIème
Dans le quartier des Grandes-Carrières, l’ancienne impasse Constance devenue passage Sainte-Marie puis impasse Sainte-Marie-Blanche avant de prendre le nom impasse Marie-Blanche en 1873 est une coquette voie publique animée en ce moment par la construction d’un immeuble qui promet luxe, calme et volupté. A la droite du chantier, une singulière bâtisse passerait presque inaperçue. Il s’agit d’une villa néo-gothique, pseudo-médiévale qui appartenait à l’antiquaire Ernest Eymonaud.
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mardi 8 septembre 2015
Cinéma : Youth de Paolo Sorrentino - Avec Michael Caine, Harvey Keitel, Paul Dano [ #Concours : Tentez de gagner 5 invitations pour 2 ]
Dans un établissement thermale des Alpes suisses, cossu sanatorium où s’épanouit le troisième âge des exilés fiscaux, deux artistes, un chef d’orchestre et un cinéaste, deux octogénaires, amis depuis toujours philosophent sur la vie et la mort, leur carrière, leurs souvenirs communs, les amours défuntes et la prostate, sujet grave s’il en est. Mick Boyle - Harvey Keitel - le réalisateur, vétéran hollywoodien entouré d’une troupe de jeunes scénaristes un peu largués s’échine sur la trame de son film-testament en espérant bien convaincre Brenda Morel son actrice fétiche de toujours de participer au projet. Fred Ballinger - Michael Caine - le compositeur, a abandonné sa carrière, tournant le dos à la musique lorsque sa femme, une soprano d’exception a cessé de pouvoir interpréter ses œuvres. Entêté dans son renoncement, il refuse avec humeur l’offre de Buckingham Palace lorsque l’émissaire de la Reine d’Angleterre lui propose de diriger un concert pour l’anniversaire du prince consort.
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lundi 7 septembre 2015
Lundi Librairie : Eva - Simon Liberati
Eva - Simon Liberati : En 2013, Simon Liberati rencontre dans un dîner Eva Ionesco. Actrice et réalisatrice, elle ne s’est jamais remise de son enfance. Dès l’âge de quatre ans, sa mère, la photographe Irina Ionesco, l’a utilisé comme modèle réalisant jusqu’à ses douze ans d’innombrables clichés à caractère pédopornographique dont les images de plus en plus perverses, les poses de plus en plus obscènes n’ont que peu scandalisé entre libération des mœurs des années 70 et traumatisme de la filiation incestueuse, lrina étant le fruit d’un inceste. Eva Ionesco a évoqué son histoire dans le beau film sorti en 2011, My little princess.
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dimanche 6 septembre 2015
Sunday Street Art : Boris + Mygalo - rue de Crimée - Paris 19
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samedi 5 septembre 2015
Paris : Folie Sandrin à Montmartre, histoire d'une lubie champêtre - 22 rue Norvins - XVIIIème
L’histoire du village de Montmartre remonte à l’époque gallo-romaine. Tout d’abord désigné sous le nom de Mons Mercore, mont de Mercure, puis Mons Martis, mont de Mars et enfin le culte de saint Denis, dont la légende fut inventée vers 835 par Hilduin, abbé de Saint-Denis, éclipsant les croyances païennes, Mons Martyrium à partir du XIème. Au XVIIIème siècle, le hameau relativement isolé est desservi par des chemins non carrossables. Domaines agricoles et en particulier les vignobles dominent l’activité économique alors que la meunerie et les célèbres moulins à vent prospèrent. Alors que la population modeste s’accroit peu à peu, gentilshommes et bourgeois appréciant les lieux exceptionnels, se font bâtir des maisons de campagne de charme. Au XIXème siècle avec le développement des carrières à ciel ouvert de gypse, dont l’exploitation devient la principale activité industrielle de Montmartre, si une certaine agriculture se maintient notamment la vigne, les terres maraîchères régressent ainsi que les jardins et les bois. C’est l’âge d’or des guinguettes qui s’installent dans les moulins délaissés. En 1860, Montmartre fait partie des communes annexées à Paris.
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vendredi 4 septembre 2015
Mes Adresses : Brunch à L'Hôtel Particulier Montmartre - 23 avenue Junot - Paris 18
Au pied de la Butte, avenue Junot, au-delà d’une vaste grille noire, le long d’une allée privée reliquat du Maquis de Montmartre aimé des artistes, un petit chemin s’échappe jusqu’au rocher de la sorcière avant de s’effacer en une volée d’escalier. Après le terrain de pétanque datant du début du siècle dernier sur lequel s’échinent les boulistes montmartrois, une nouvelle grille, derrière laquelle loin du tumulte urbain et de la foule des touristes, un délicieux hôtel joue de ses mystères. Secret cultivé, discrétion assurée, passer les portes de l’Hôtel Particulier de Montmartre donne le sentiment de faire partie des privilégiés heureux. Un spectaculaire jardin privé, faussement sauvage, ombragé par de majestueux arbres, s’épanouit, temps suspendu comme sous le charme d’une enchanteresse. Buis et fougères abondants, lierre grimpant, les saisons ne dépouillent jamais tout à fait cette oasis verdoyante. Une petite ronde de pierre et de mousse, invitation à la flânerie, conduit aux différents bosquets étagés où des tables de jardin en fer forgé accueillent les visiteurs venus bruncher en ce superbe dimanche de fin d’été.
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jeudi 3 septembre 2015
Music : Rodrigo y Gabriela - Tamacun
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mercredi 2 septembre 2015
Expo : Chagall, Soulages, Benzaken... Le vitrail contemporain - Cité de l'architecture et du patrimoine - 1 place du Trocadéro - Paris 16
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondial, l’art du vitrail en France connait un renouveau sans précédent. Les dommages subis par les édifices religieux lors du conflit donnent lieu à de vastes campagnes de reconstruction. Univers mystique entre couleur et transparence, ombre suggérée et lumière domptée, les vitraux à la beauté classique font place à une vision moderne singulière. Les artistes contemporains associés à la démarche de restauration et de création réinventent cet art ancestral. Dépassant la dimension décorative, figurative ou symbolique des vitraux religieux qui illustrent des passages de la Bible, les grands maîtres de la deuxième moitié du XXème siècle privilégient l’abstraction, le travail sur des atmosphères propices au recueillement. Lieux de culte ou bâtiments civils, commandes publiques ou privées, dans un foisonnement créatif inédit, le vitrail participe à la diffusion d’une idée moderne de l’art. A la Cité de l’architecture et du patrimoine se tient, jusqu’au 21 septembre, une exposition retraçant l’évolution de l’esthétique et des techniques, une représentation superbe de la richesse et de la diversité du vitrail contemporain, de 1945 à nos jours.
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mardi 1 septembre 2015
Cinéma : La Volante de Christophe Ali et Nicolas Bonilauri - Avec Nathalie Baye et Malik Zidi
Un soir d’orage, sous des trombes d‘eau, Thomas conduit sa femme sur le point d’accoucher à la maternité. Lorsqu'un adolescent traverse la rue, il ne le voit pas et le percute. Les secours sont appelés mais il est trop tard pour le jeune homme qui décède. La mère de celui-ci, Marie-France, dévastée par cette tragédie se retrouve en maison de repos. Neuf ans plus tard, elle se fait embaucher comme secrétaire intérimaire auprès de Thomas qui travaille comme chef de service d'une entreprise d'urbanisme. Peu à peu, Marie-France lui devient indispensable professionnellement et s’immisce dans sa vie personnelle, manipulant froidement tout le monde malgré l’hostilité affichée d’Audrey, l’ex-femme de Thomas, qui voit d’un mauvais œil l’attention que l’assistante porte à son fils, le petit Léo né la nuit du drame. Désir de vengeance, transfert affectif, jusqu’où cette femme brisée par la mort de son enfant ira-t-elle ?
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