Paris : Jules Lavirotte, l'autre maître de l'Art Nouveau, engagement social d'un architecte idéaliste, destin tragique de l'homme

 

Jules Lavirotte (1864-1929), chantre d’un Art Nouveau symboliste dans la lignée du Modern Style, a connu un destin plus contrasté que son contemporain Hector Guimard. Au cours du XXème siècle, son nom sombre dans l’oubli. La disparition du fonds d’agence, l’absence de conservation des archives professionnelles et des divers écrits sont le fruit d’une discorde entre les légataires. La famille de l’architecte qui n’a jamais accepté son choix de carrière et son mariage avec une artiste-peintre divorcée, s’est farouchement opposée aux décisions de ses beaux-enfants, les trois enfants de son épouse Jane de Montchenu (1857-1924) nés de son premier mariage, désignés comme héritiers officiels. Pourtant Jules Lavirotte est le seul architecte dont les immeubles ont été distingués à trois reprises par le concours de façades de la ville de Paris - l’immeuble dit Lavirotte au 29 avenue Rapp en 1901, l’Hotel Ceramic au 34 avenue de Wagram en 1904, l’ensemble de l’avenue et de la rue de Messine en 1908. La méconnaissance de son travail se dissipe désormais grâce à la diffusion d’archives familiales ouvertes par les proches de Jane de Montechenu.


Immeuble Lavirotte - 29 avenue Rapp - Paris 7

Immeuble Lavirotte 29 avenue Rapp - Paris 7

Immeuble Lavirotte - 29 avenue Rapp - Paris 7

Immeuble Lavirotte - 29 avenue Rapp - Paris 7


La carrière de Jules Lavirotte, artiste très introduit, témoigne de l’évolution des goûts d’une certaine bourgeoisie progressiste parisienne. Au tournant du XXème siècle, il incarne avec Hector Guimard la floraison de l’Art Nouveau avant de se reconvertir vers une épure qui préfigure l’Art Déco. A ses débuts, Lavirotte embrasse les préceptes rationalistes 1880 avec des bâtiments dont l’académisme est à peine troublé par quelques embardées décoratives. L'immeuble du 29 avenue Rapp illustre le foisonnement ornemental 1900. A partir de 1910, ses façades tendent progressivement vers une simplification formelle, reflet des préceptes esthétiques entériné durant l’Entre-Deux-Guerres. 

Son approche transversale associe les différentes disciplines artistiques, architecture, sculptures, céramiques et les sciences via l’utilisation extensive de matériaux nouveaux tels que le béton armé et les structures d’acier. Le travail de Jules Lavirotte s’appréhende mieux en le replaçant dans un contexte socio-culturel, économique, historique. Sa propre famille, bourgeoisie d’origine bourguignonne enrichie de fraîche date, rompt avec lui. Son union avec une femme divorcée, de sept ans son aînée, est jugée scandaleuse par les milieux réactionnaires dont il est issu. 

Désireux d’acquérir une reconnaissance publique, Jules Lavirotte se plie aux exercices mondains et à la quête de distinctions protocolaires tout en portant un idéal social qu’il manifeste clairement une fois établi. Grâce à son épouse l’artiste-peintre Jane de Montchenu, il fréquente les milieux féministe et artistique. Le décor du 29 avenue Rapp célèbre « la femme 1900 » émancipée. Sa fin de vie tragique explique en partie que le XXème siècle ne lui ait pas accordé la place qu’il méritait. En 1924, après plusieurs séjours dans des établissements psychiatriques, Jules Lavirotte est placé définitivement dans une maison de santé à Lyon en raison de graves troubles mentaux. Il décède en 1929 des suites d’une pneumonie.


Immeuble 3 square Rapp - Paris 7
Immeuble 3 square Rapp - Paris 7 
Immeuble 3 square Rapp - Paris 7
Immeuble 3 square Rapp - Paris 7


Au XXème siècle, l’oeuvre de Jules Lavirotte demeure largement méconnue malgré trente-cinq projets recensés. Parmi ceux-ci se comptent sept immeubles d’habitation, neuf salles de cinéma pour la société Lutétia, sept surélévations et agrandissements ou construction d’ateliers d’artiste, trois projets publics parmi lesquels l’orphelinat de Vitry-sur-Seine. En révolte contre les idées conservatrices de son milieu d’origine, Jules Lavirotte embrasse un éclectisme esthétique. Cette expression de l’Art Nouveau répond au goût de ses commanditaires, élites parisiennes de la bourgeoisie progressiste. En réponse à leurs demandes, il lisse son exubérance. Lorsqu’il exprime sa pleine créativité comme pour l’immeuble du 29 avenue Rapp, construit grâce au soutien financier de l’industriel de la chimie Charles Combes (1854-1907) à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1900, les réactions contrastées se font plutôt négatives. L’édifice tour de force technique, stylistique, pourtant primé au concours de façades de la ville de Paris en 1901 est mal reçu dans la presse. 

Jules Lavirotte associe art, science, architecture. Afin de satisfaire ses commanditaires, il applique une forme de rationalisme académique, adapte la forme et le décor autant qu’à la fonction qu’à l’environnement. Son oeuvre est marquée par l’utilisation généralisée des nouveaux matériaux le béton, le grès flammé d’Alexandre Bigot. Au-delà de sa volonté de modernité, il inscrit son travail dans des objectifs plus prosaïques, améliorer le confort, faciliter l’entretien et baisser les coûts de construction. 


Hôtel particulier - 12 rue Sédillot - Paris 7

Hôtel particulier - 12 rue Sédillot - Paris 7

Hôtel particulier - 12 rue Sédillot - Paris 7

Hôtel particulier - 12 rue Sédillot - Paris 7


Né le 24 mars 1864, le jeune Jules Lavirotte entre en rébellion contre le destin imposé par son père Alphonse Lavirotte (1825-1897), président de la chambre des notaires de Lyon, qui désire qu’il fasse son droit. Il obtient un baccalauréat ès-lettre tardif à l’âge de vingt-et-un ans grâce aux cours particuliers donnés de 1882 à 1885 par un répétiteur professeur de l’Ecole Centrale de Lyon Léon Barbier (1849-1930), époux de Jeanne Barbier de Montchenu, père de trois enfants, Daniel, Fernande et Léonie. Le couple vit des heures difficiles. Léon Barbier mène des opérations malheureuses en Bourse. Jeanne obtient la séparation de bien en 1882 pour préserver sa dot. L’élève Lavirotte et la femme mariée noue une liaison scandaleuse, idylle qui débuterait en 1883. 

A la suite de son baccalauréat, Jules Lavirotte fréquente l’atelier de d’Antonin Louvier (1818-1892) à l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon de 1885 à 1887, un cursus interrompu par son service militaire en 1886. A la rentrée de 1887, il est envoyé à Paris par sa famille dans l’espoir de rompre la relation scandaleuse entretenue avec Jeanne Barbier. Jules Lavirotte poursuit ses études aux Beaux-Arts de Paris et intègre en mars 1888 l’atelier de Paul Blondel (1847-1897). Durant cette période, Jeanne Barbier directrice d’une institution pour filles, reprend son nom de jeune fille et devient Jane de Montchenu, artiste-peintre. A Lyon, elle se forme dans les les ateliers lyonnais ouverts aux femmes. Elle obtient difficilement le divorce à ses torts en 1894 et rejoint Jules Lavirotte à Paris. 


Immeuble 151 rue de Grenelle - Paris 7

Immeuble 151 rue de Grenelle - Paris 7

Immeuble 151 rue de Grenelle - Paris 7

Immeuble 151 rue de Grenelle - Paris 7


Le cursus professionnel de l’architecte porte l’empreinte d’une quête de reconnaissance officielle, croisade personnelle afin de compenser ses prises de position dans sa vie intime, ses choix radicaux, et de prouver ses capacités à sa famille. Il expose au Salon de Lyon en 1895 puis l’année suivante au Salon des artistes français à Paris cherchant dès lors à s’inscrire dans le circuit institutionnel. Jules Lavirotte et Jane de Montchenu se marient le 14 juin 1897. Entre 1898 et 1905, après des débuts hésitants, l'architecte connaît une période de réussite sociale et financière, durant laquelle il se montre très prolifique. Il ne reçoit que peu de soutien de sa famille, et plutôt de la jeune génération. Ainsi son cousin germain François Lavirotte (1864-1836) lui commande une villa à Saint-Cyr au Mont-d’or en 1899. Un peu plus tard, il obtient le chantier d’Evian-les-Bains en 1907 grâce à la recommandation de ses frères Alphonse et Emile. 

Le carnet d’adresse Jane de Montchenu, descendante d’une prestigieuse lignée aristocratique, son entregent naturel l’introduisent auprès de commanditaires influents, à la fois mécènes et décideurs, Les premiers travaux de Jules Lavirotte portent la trace de leurs exigences, de leurs influences. Grâce à eux, il investit dans la spéculation immobilière autour du quartier du Gros-Caillou qui fait suite au lotissement des anciens terrains de l’hôpital militaire désaffecté éponyme. Si la famille Lavirotte n’aide pas le jeune architecte, il bénéficie du soutien d’un réseau lyonnais étendu. Benjamin Polaillon (1836-1902) chirurgien honoraire des hôpitaux de Paris, originaire de Lyon, témoin de mariage de la fille de Jane, Fernande Barbier qui épouse Albert Scheer (1873-1915) en 1899, lui offre son premier chantier parisien d’envergure au 151 rue de Grenelle. Par la suite, il confie à Lavirotte le projet de la cité du général-Négrier, un ensemble d’ateliers d’artistes dans le VIIème arrondissement.



Immeuble 134 rue de Grenelle / 35 rue de Bourgogne - Paris 7

Immeuble 134 rue de Grenelle / 35 rue de Bourgogne - Paris 7

Immeuble 134 rue de Grenelle / 35 rue de Bourgogne - Paris 7

Immeuble 134 rue de Grenelle / 35 rue de Bourgogne - Paris 7


L’introduction auprès de la comtesse Pauline de Monttessuy (1825-1905), fille naturelle du duc Paul de Wurtemberg (1785-1852), et la présentation à son fondé de pouvoir Romuald Jaworowski (1830-inc.) seront déterminantes. Jules Lavirotte édifie à leur demande l’hôtel de la rue Sédillot, l’immeuble du 3 square Rapp, les maisons ouvrières de Juvisy. 

Jules Lavirotte lui-même investit. Il se porte acquéreur grâce à l'aide financière de Charles Combes d'une parcelle détachée du parc de l’hôtel Monttessuy. Sur le terrain ouvert au 29 avenue Rapp, il construit l’immeuble qui aurait dû faire sa pleine réclame durant l’Exposition Universelle de 1900. Jules Lavirotte s’attache également l’amitié de son confrère Louis-Charles Boileau (1837-1914) architecte du Château de Stors à L’isle-Adam, du Bon Marché et de l’Hôtel Lutétia. Celui-ci publie plusieurs articles laudateurs dans la revue « L’Architecture » l’organe officiel de la Société des architectes français. 


Appart-hôtel 34 avenue de Wagram / Ceramic Hotel - Paris 8

Appart-hôtel 34 avenue de Wagram / Ceramic Hotel - Paris 8

Appart-hôtel 34 avenue de Wagram / Ceramic Hotel - Paris 8

Appart-hôtel 34 avenue de Wagram / Ceramic Hotel - Paris 8


Les milieux artistiques, les proches de son épouse, lui donnent l’occasion de travailler sur la transformation d’espaces traditionnels, de combles en ateliers d’artistes. Il intervient auprès de la sculptrice féministe Gabrielle Dumontet (1860-1936) et à la Villa Aublet pour le peintre Paul-Michel Dupuy (1869-1949). Les chanteuses de music-hall qui se font portraiturer par Jane de Montchenu, Arlette Dorgère, Gaby Deslys, Gaby Madry, font appel à ses services. 

Fernande Scheer sa belle-fille, se produit sur scène cantatrice de 1900 à 1904 sous le pseudonyme de Felda Symson, lui présente Amélie Russeil, professeure de chant réputée. Il réalise à sa demande un appartement-hôtel Logilux au 34 avenue de Wagram, devenu depuis le Ceramic Hotel.


Ensemble 23 avenue de Messine et 6 rue de Messine - Paris 8

Ensemble 23 avenue de Messine et 6 rue de Messine - Paris 8

Ensemble 23 avenue de Messine et 6 rue de Messine - Paris 8

Ensemble 23 avenue de Messine et 6 rue de Messine - Paris 8


En 1904, Jules Lavirotte est nommé officier d’Académie puis officier de l’Instruction publique en 1909. En 1907, il obtient son diplôme d’architecte et devient, l’année suivante, membre de la Société des architectes diplômés par le gouvernement (SADG). En 1906/07, il réalise pour l'éditeur de musique  Albert Noël (1855-1940), membre de la famille maternelle de Jane de Montchenu, un ensemble  composé d'un hôtel particulier au 23 avenue de Messine et d'un immeuble de rapport au 6 rue de Messine dans le VIIIème arrondissement, primé au concours de façades de la Ville de Paris en 1908. 

A la fin de la Première Guerre Mondiale, il s’investit dans un projet d’orphelinat professionnel solidaire, initié par Adolphe Chérioux (1857-1934), conseiller municipal parisien. Il considère cette entreprise comme « le couronnement de sa carrière », illustration de son profond idéalisme social. En février 1919, Jules Lavirotte est nommé inspecteur des travaux à l'Assistance publique.


169 / 169 bis boulevard Lefebvre - Paris 15

169 / 169 bis boulevard Lefebvre - Paris 15

169 / 169 bis boulevard Lefebvre - Paris 15

46 rue de la Faisanderie - Paris 16

46 rue de la Faisanderie - Paris 16


Jules Lavirotte est victime d’un grave accident de voiture à Fréjus en 1920. Les fractures du crâne et de la mâchoire fragiles une santé vacillantes depuis plusieurs pleurésies. Il est frappé de mélancolie et de pulsions suicidaires à la suite desquelles il fait plusieurs séjours dans des institutions psychiatriques. Jane de Montchenu décède le 11 juillet 1924. Jules interné depuis quelques mois dans une maison de santé d’Ivry-sur-Seine est transféré à la demande de son beau-fils Daniel Barbier vers Lyon, à l’hospice de Saint Jean de Dieu, afin de se rapprocher de sa belle-fille Léonie Lelièvre. Enfermé définitivement, déchu de ses droits pour troubles mentaux, il perd l’administration de ses biens et de sa personne. Il est démis de ses fonctions au département de la Seine. En 1926, ses biens sont vendus aux enchères afin de couvrir ses dettes. Le 1er mars 1929, Jules Lavirotte est emporté par une pneumonie. Il est inhumée auprès de Jane de Montchenu, au cimetière de Loyasse à Lyon.

Bibliographie
Les Cahiers de la recherche architecturale urbaine et paysagère - Jules Lavirotte (1864-1929) ou l’Art nouveau symboliste - Bruno Montamat
Le guide du patrimoine Paris - Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos - Hachette
Le guide du promeneur du 7è arrondissement - Françoise Colin-Bertin - Parigramme
Le guide du promeneur du 8è arrondissement - Philippe Sorel - Parigramme
Curiosités de Paris - Dominique Lesbros - Parigramme
Paris secret et insolite - Rodolphe Trouilleux - Parigramme


Repères biographique - Jules Lavirotte

24 mars 1864 : Naissance à Lyon

8 mai 1885 : Baccalauréat ès-lettres

1885 : Elève d’Antonin Louvier Ecole des Beaux-Arts de Lyon

1886 : Service militaire

Mars 1888 : Elève de Paul Blondel aux Beaux-Arts de Paris 

1895 : Expose au Salon de Lyon en 1895

1896 : Salon des artistes français à Paris

1896/99 : En Tunisie, à Chaouat Château Lagrenée, à 30 km à l'Ouest de Tunis

1897 : Juin épouse Jane de Montchenu 


1898-1900 : Participe au lotissement du parc du château de Juvisy-sur-Orge (Essonne) par la construction de maisons doubles et quadruples populaires.


1899 : groupe d'ateliers d'artistes cité Négrier rue de Grenelle à Paris 7, commanditaire Polaillon


1901 : Immeuble dit Lavirotte 29 avenue Rapp - Paris 7 lauréat du concours 1901 de façades de la ville de Paris

1902/03 : Immeuble de rapport 134 rue de Grenelle / 35 rue de Bourgogne 

1903 : Deux pavillons ouvriers à l'Exposition de l'Habitation au Grand-Palais

1904 : Immeuble appart-hôtel Logilux 34 avenue de Wagram / Hotel Ceramic - Paris 8 - lauréat du concours de façade de la ville de Paris en  1906 

1904 : Sur la propriété du château Lagrenée, grande villa et église de Chaouat 

1904 : Villas à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or (Lyon, Rhône),

1904 : Palmes académiques, officier d'Académie 


1906 : Petite villa du parc de Beauséjour, avenue Marthe

1906/07 : Ensemble du 23 avenue de Messine et 6 rue de Messine - Paris 8 primé au concours de façades de la Ville de Paris en 1908

1907 : Villa Dupont, 2 rue Balzac, Franconville dans le Val-d'Oise

1907-08 : 46 rue de la Faisanderie, aménagements intérieurs et transformations, hôtel du baron d'Orosdy - Paris 16 

1907-10 : Établissement des eaux minérales du Châtelet (aujourd'hui disparu), 29 quai Paul-Léger - Évian-les-Bains

21 novembre 1907 : Diplôme d’architecte 

1908 : Membre de la S.A.D.G. le 16 décembre 1908, démissionnaire en 1928

1909 : Officier de l'Instruction publique

1910 : Villas au Creusot (Saône-et-Loire) et Vallangoujard (Val-d'Oise)

1911/14 : Hôtel des Postes de Mâcon, 4, rue Paul-Gateaud, Mâcon

1911 : Projet de tribunes à Flers dans l'Orne, cinémas

1912 : Grand hôtel du Châtelet (aujourd'hui Résidence du Parc), 20, avenue des Grottes, Évian-les-Bains

1913 : Projet d'un pavillon des balances, pour la Société des courses de Compiègne

1919 : Inspecteur des travaux à l'Assistance publique en février 1919

1920 : Accident d'automobile à Fréjus en septembre 

1921/22 : Architecte-adjoint, projet d'un orphelinat départemental mixte, école départementale primaire et professionnelle, Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne)

1922 : Premier internement dans une maison de santé d’Ivry-sur-Seine, suivi de plusieurs séjours

1924 : L’agence Lavirotte doit fermer

11 juillet 1924 : Décès de son épouse 

17 juillet 1924 : Jules Lavirotte est transféré à la maison de santé de Saint Jean Dieu à Lyon

1926 : Vente des biens personnels pour couvrir les dettes

1929 : Décès de Jules Lavirotte le 1er mars à Lyon



Caroline Hauer, journaliste depuis le début des années 2000, a vécu à Londres, Berlin et Rome. De retour à Paris, son port d’attache, sa ville de prédilection, elle crée en 2011 un site culturel, prémices d’une nouvelle expérience en ligne. Cette première aventure s'achève en 2015. Elle fonde en 2016 le magazine Paris la douce, webzine dédié à la culture. Directrice de la publication, rédactrice en chef et ponctuellement photographe de la revue, elle signe des articles au sujet de l’art, du patrimoine, de la littérature, du théâtre, de la gastronomie.