L'immeuble au 26 rue d'Aumale, de style néo-Renaissance, se distingue par l'élégance des détails ouvragés et la recherche de pittoresque. Édifié en 1849, il témoigne de l'éclectisme architectural d'une époque pré-haussmannienne. Le soin accordé au programme décoratif évoque le foisonnement ornemental les hôtels particuliers, garde-corps sculptés dans la pierre, motifs différents à chaque étage, guirlandes végétales, mascarons à figure humaine.
La rue d'Aumale, percée en 1846 et construite jusqu'en 1864, se développe sur des terrains champêtres, héritage de l'ancien domaine de l'Abbaye de Montmartre. Voie ouverte sous la Monarchie de Juillet (1830-1848), sa dénomination rend hommage à Henri d'Orléans (1822-1891), duc d'Aumale et quatrième du souverain Louis-Philippe.
Au coeur de la Nouvelle Athènes, quartier des artistes romantiques, la rue d'Aumale séduit par une variété formelle qui répond à des gabarits similaires. Néo-Renaissance, néo-Louis XIII, les variations historicistes, la diversité des constructions s'inscrit dans la lignée d'un vocabulaire classique inspiré de périodes telles que le XVème, le XVIème, le XVIIème siècles. Les proportions en rappellent le caractère résidentiel. Raffinement des compositions, opulence des motifs traduisent une cohérence esthétique générale.
Immeuble néo-Renaissance
26 rue d'Aumale - Paris 9
Métro Saint Georges ligne 12
Caroline Hauer, journaliste depuis le début des années 2000, a vécu à Londres, Berlin et Rome. De retour à Paris, son port d’attache, sa ville de prédilection, elle crée en 2011 un site culturel, prémices d’une nouvelle expérience en ligne. Cette première aventure s'achève en 2015. Elle fonde en 2016 le magazine Paris la douce, webzine dédié à la culture. Directrice de la publication, rédactrice en chef et ponctuellement photographe de la revue, elle signe des articles au sujet de l’art, du patrimoine, de la littérature, du théâtre, de la gastronomie.
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