Vin : A l’occasion du lancement de la Cuvée millésimée Alpha Blanc 2012 de la Maison Jacquart, Déjeuner accord mets-vins au Grand Colbert autour des Champagnes Jacquart

 

A l’occasion du lancement de la cuvée millésimée Alpha Blanc 2012, la brigade du Grand Colbert a imaginé un déjeuner accord mets-vins autour des vins de la Maison de Champagne Jacquart. Fondé en 1964 à Reims, ce jeune fleuron champenois est le fruit d’une aventure humaine et œnologique engagée. Une trentaine de vignerons animés par une même passion ont réuni leur savoir-faire et leur vignoble pour créer une communauté d’excellence sous pavillon Jacquart. La Maison de Champagne revendique une approche alternative du luxe, déconstruisant les codes compassés, les fausses élégances protocolaires. Pour la Maison Jacquart, le plaisir et l’exceptionnel sont synonymes de liberté, de partage, de convivialité. Sans jamais se départir d’élégance. Le vignoble marqué par la diversité des parcelles offre de vastes opportunités de création, de sélections pointues propices aux heureuses innovations. Au cœur des assemblages, le Chardonnay confère un caractère, une vivacité particulière aux vins de la maison. De leur vieillissement prolongé résulte un style inimitable, d’une grande contemporanéité associant finesse et droiture. La cuvée millésimée de prestige Alpha de la Maison Jacquart incarne la quintessence de cet esprit d’optimisme joyeux doublé d’une exigence infaillible. 






Le restaurant le Grand Colbert a conservé le nom d’un ancien magasin de nouveautés. A cet emplacement, un hôtel particulier aujourd’hui disparu, édifié en 1637 sous la direction de l’architecte Louis le Vau, fut un temps propriété de Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), alors au service de Mazarin, et futur ministre de Louis XIV. Il est rasé en 1828 pour faire place à la Galerie Colbert voisine et d’un nouveau bâtiment attenant. La boutique devient restaurant en 1900 sans changer d’enseigne. Le Grand Colbert est alors l’un des plus fameux bouillons parisiens aux additions très raisonnables. Les Monuments historiques classent les façades en 1974.

L’actuel établissement jouit du charme inégalable d’un décor soigneusement restauré en 1985 à l’occasion de la reconstruction de la Galerie Colbert, sous l’impulsion de la Bibliothèque nationale de France. En 1992, Joël Fleury, ancien adjoint de Jean-Paul Bucher fondateur des brasseries Flo, reprend les rênes de la vénérable institution, rejoint en 1998 par François Broussard qui préside en salle. Le cadre Belle Epoque déploie une hauteur sous plafond remarquable - six mètres - rappel des préceptes esthétiques d’un autre temps. Sol de mosaïque, comptoir élégant, miroirs bistrot, globes lumineux, banquettes en cuir noir et patères de cuivre soulignent le soin apporté aux détails. 

L’art nouveau en majesté s’inscrit dans le programme décoratif de pilastres sculptés, et de peintures sur bois de style pompéien inventoriées à l’inventaire des arts historiques. Palmiers et compositions florales, tables nappées de blanc complètent le tableau idyllique de cette grande brasserie intemporelle, patrimoine parisien, cocon précieux.







A la carte, les propositions alléchantes célèbrent les belles saveurs du terroir, la cuisine bistrotière dans sa pleine générosité. Table de partage, le Grand Colbert échappe aux rodomontades guindées des prétentions parisiennes pour se recentrer sur le plaisir de l’expérience. Le service impeccable, avenant et complice, prolonge cette atmosphère chaleureuse. 

Le chef Fabrice Cornée déploie aux fourneaux les belles promesses des classiques et s’autorise quelques embardées modernistes piquantes. Produits frais de qualité, respect de la saisonnalité, maîtrise des cuissons, précision des assaisonnements, la cuisine de brasserie séduit par son authenticité, sa limpidité. Au menu les incontournable du genre, terrine de campagne, filet de hareng, soupe à l’oignon, escargots de Bourgogne, poulet rôti, steak au poivre, confit de canard, sole meunière, tartare de bœuf… Les indémodables côtoient les assiettes de saison, huîtres et fruits de mer. La collection de coquillages, crustacés tape fort dans les saveurs iodées. Le Menu bistrot Grand Colbert, menu malin propose entrée, plat, dessert à 31,50 euros du lundi au vendredi de midi à 18h. La carte à l’ardoise décline les propositions façon cuisine de marché, produits de saison. 

Au Grand Colbert, la cheffe pâtissière Muriel Aublet-Cuvelier s’est fait un nom et un sérail d’admirateurs grâce à ses desserts délicieux : Paris-Brest du Grand Colbert, Profiteroles, Baba au rhum, Omelette norvégienne, Ile flottante mais également des créations encore plus personnelles avec le plateau de pâtisseries. 








A l’occasion du lancement de la cuvée millésimée Alpha Blanc 2012, le Grand Colbert a accueilli un déjeuner accord mets-vins autour des vins de la Maison de Champagne Jacquart. Une expérience à réitérer à deux en amoureux ou pour une belle tablée conviviale. Joëlle Weiss, intronisée œnologue de la Maison Jacquart en 2020, a décrypté pour nous les divins flacons. En introduction, la cuvée Mosaïque Extra Brut de la Maison Jacquart, vin droit, minéral et fin, maturé quatre ans en bouteille sur lies minimum, se distingue par un dosage minimaliste - 4g/l - soulignant la minéralité. L’assemblage 40% de Chardonnay, 35% de Pinot Noir, 25% de Meunier, dont un tiers de vins de réserve met l’accent sur la fraîcheur du Chardonnay. Fines bulles aériennes, robe d’or pâle, le vin révèle un nez floral aux notes de bergamote et d’écorce de citron, de fruits secs, des nuances toastées gourmandes. En bouche, l’attaque crémeuse garde sa fraîcheur. Les arômes d’agrumes, de fruits blancs se prolonge dans une finale iodée, délicatement minérale.

La cuvée Mosaïque Signature de la Maison Jacquart, cinq ans d’âge, maturée durant cinq ans en bouteille sur lies minimum, exalte les saveurs de l’entrée Œuf cocotte à la crème de morilles des plus épicuriens. Finesse des bulles, maturité élégante, le vin s’épanouit voluptueux et aérien, équilibre des cépages, 40% de Chardonnay, 35% de Pinot Noir, 25% de Meunier dont un tiers de vins de réserve. A l’œil, la robe jaune d’or aux reflets brillants est traversée de bulles dynamiques. Le nez élégant présente des arômes de fleurs blanches, chèvrefeuille, oranger, de fruits compotés auxquels répondent la gourmandise de notes briochées, de noisettes. La bouche est fraîche, onctueuse, fondue, marquée par les agrumes, pomelos, yuzu, une longueur minérale, une finale vive.






Afin de tenir compagnie au Homard rôti flambé au whisky, purée maison, pyrotechnie réjouissante et embruns marins, la nouvelle star de la Maison Jacquart la Cuvée millésimée Alpha Blanc 2012 s’invite à la table. Finesse, profondeur, épanouissement, dix ans d’élevage ont été nécessaires pour conférer à ce vin toute son harmonie, son velouté. L’assemblage réunit des vins issus de six villages, six terroirs et uniquement des parcelles en grand cru, Côtes des Blancs Avize, Cramant, Oger pour les 52% de Chardonnays et Montagne de Reims Aÿ, Verzenay, Verzy pour les 48% de Pinots noirs.

La Cuvée Alpha Blanc 2012 s’illustre par son ampleur aromatique, l’harmonie sereine des saveurs, le travail de la matière et la longueur en bouche. La fermentation malolactique partielle lui apporte une grande fraîcheur. La robe jaune d’or intense se pare de reflets chatoyants. Au nez, les notes florales, acacia, oranger, chèvrefeuille, s’accordent à la rondeur acidulée des agrumes confits, la gourmandise voluptueuse de l’amande, de la noisette, du praliné. En bouche, souplesse, crémeux, l’élégance des fruits exotiques s’associe au moelleux du massepain dans un exercice d’équilibre raffiné, fine acidité, longue finale à la minéralité distinctive. 

En dessert, la Brioche perdue et caramel au beurre salé entraîne en quelques entrechats régressifs vers les paradis perdus de l’enfance. 

Champagne Jacquart
34 boulevard Lundy - 51 100 Reims
champagne-jacquart.com
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Le Grand Colbert
2 rue Vivienne - Paris 2
Tél : 01 42 86 87 88
Horaires : Ouvert tous les jours de midi à 21h
legrancolbert.fr
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Caroline Hauer, journaliste depuis le début des années 2000, a vécu à Londres, Berlin et Rome. De retour à Paris, son port d’attache, sa ville de prédilection, elle crée en 2011 un site culturel, prémices d’une nouvelle expérience en ligne. Cette première aventure s'achève en 2015. Elle fonde en 2016 le magazine Paris la douce, webzine dédié à la culture. Directrice de la publication, rédactrice en chef et ponctuellement photographe de la revue, elle signe des articles au sujet de l’art, du patrimoine, de la littérature, du théâtre, de la gastronomie. 


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