La réalisation des panneaux est confiée à l'atelier Simon-Marq à Reims. Le choix des teintes et le traçage des lignes de plomb tend à transposer au plus juste les esquisses et cartons pensées par Hans Erni. Les pièces de verre fabriquées, soufflées et colorées au sein la verrerie Saint-Juste-sur-Loire sont retaillées, montées, peintes et retouchées avant d’être cuites à six-cents degrés et de révéler leurs nuances définitives.
Les trois vitraux sont inaugurés en présence de l’artiste et de la famille Gianadda le 8 janvier 2012, en souvenir d’Annette Gianadda qui s’est éteinte un mois plus tôt. Le plasticien peint avec la lumière, fluidité des formes et puissance de la couleur. Ses créations in sitù, séries spécifiques successives, trouvent une cohérence du récit dans la concrétisation chronologique des panneaux de verre.
Afin de rendre hommage à son épouse, Léonard Gianadda offre quatre nouveaux vitraux destinés au chœur de la chapelle puis complétant les douze baies de la chapelle encore cinq créations destinées à orner les fenêtres à l’arrière de l’édifice. Hans Erni fait don des cartons et maquettes. L’artiste signe une dédicace, le quinze octobre 2013 : "Comme symbole d’amitié pour ma chère amie Annette, j’ai essayé d’exprimer dans les dix-sept vitraux de la chapelle protestante de Martigny une atmosphère de paix et de réflexion profonde." Les cinq derniers vitraux sont posés en 2014 sur la tribune de l’orgue et l’ensemble complet est officiellement inauguré le 16 mars 2014.
Dans le prolongement de cette première initiative, Léonard Gianadda a poursuivi son oeuvre philanthrope en offrant à la chapelle catholique de la Bâtiaz de nouveaux vitraux. Bienfaisance œcuménique.
Enregistrer un commentaire