Nos Adresses : Chocolats Pierre Hermé, collection de Noël Fééries Célestes mise en écrin par le street artiste Philippe Baudelocque



Les chocolats, incontournables des fêtes de fin d’année, embrassent leur part de magie avec la collection Fééries Célestes signée Pierre Hermé. Bonbons, tablettes éphémères, calendriers de l’avent, bûches et galettes sont présentés pour l’occasion dans de jolis coffrets bleu indigo imaginés par le street artiste Philippe Baudelocque. Cette collaboration entre l’idole des gourmands et le poète des rues célèbre la rencontre de deux univers créatifs. Esthètes, ils expriment une même finesse, une même sensibilité dans le foisonnement des idées. Le mystère des cosmos de Baudelocque rejoint l’instant magique de la dégustation. Mystique dans sa symbolique plurielle, l’étoile à sept branches est le motif phare de la ligne. A ne pas manquer !







Il a donné ses lettres de noblesse au macaron qu’il a réinventé, Pierre Hermé, architecte du goût, alchimiste des parfums, ne cesse de se renouveler. Ce pionnier en son domaine incarne à lui seul la dimension artistique de sa pratique. Le chef invente sans cesse des associations originales parmi lesquelles se trouvent les classiques de demain tels que Mogador, chocolat au lait et fruit de la passion, Ispahan, framboise, rose, litchi ou bien encore Satine orange, mangue, fruits de la passion. La pâtisserie selon Pierre Hermé naît de l’expérimentation, de la quête de saveurs inédites. Passeur de savoir-faire et de passion, il a fait oeuvre de transmission auprès de toute la nouvelle génération de pâtissiers perpétuant ainsi cette philosophie du beau et du bon.  

La passion de Pierre Hermé pour la fève de cacao est certainement liée à ces premiers souvenirs qu’il raconte volontiers. Il se souvient de la pâtisserie-boulangerie familiale à Colmar. Il a quatre ou cinq ans. Les dimanches juste avant Pâques, le laboratoire est tout embaumé des effluves de chocolat. La volupté de cette matière unique paraît irrésistible à l’enfant qui passe son doigt sur les coulures de chocolat au lait débordant des moules en forme de poule, de cloche et de lapin. 

Désormais, les créations de Pierre Hermé repensent le bonbon. L’art du chocolat est celui de sublimer les audaces. La finesse des coques, les couches successives, et soudain un désir d’épure, les alternatives s’explorent, se tentent, se révèlent. Le chocolat selon Pierre Hermé interpelle les sens à la fois par l’ampleur des harmonies, qu’elles soient classiques, contemporaines ou très personnelles mais également par les jeux de contraste, la fantaisie et la précision, le croquant et l’onctuosité, le soyeux et l’énergie. Le chocolat noir pour la dégustation, le lait pour la gourmandise. Le secret de ce dernier selon Pierre Hermé ? Le sel bien dosé, révélateur discret presque imperceptible qui fait toute la différence. 









 

A travers ses bonbons de chocolat, le chef célèbre les crus méconnus, intensité ciselée, exalte la spécificité d’un terroir, cultive le mystère des notes aromatiques et surprend dans une grande euphorie gourmande. Etoile de la Collection signature, l’Ispahan interprète en bonbon de chocolat de l’iconique dessert, composition gourmande déclinée en ganache au chocolat et à la framboise, pâte de fruits au letchi et à la rose, enrobées de chocolat noir. 

Ouvre-toi - praliné au sésame, nougatine au sésame, enrobés de chocolat au lait - surprend par ses contrastes de texture, son intense gourmandise. Infiniment praliné pistache - praliné à la pistache, pistaches torréfiées, enrobé de chocolat noir - puissance d’évocation et ampleur de la pistache raconte des histoires de pays lointains écrasés de soleil. Infiniment praliné pignon de cèdre - praliné pignon de cèdre fondant et croustillant enrobé de chocolat au lait - convoque le Sud et la Méditerranée. 

Dans la collection des classiques revisités, Infiniment praliné noisette - praliné noisette fondant et croustillant, enrobé de chocolat noir - a été imaginé en 2007 par le chef. Il a depuis conquis tous les cœurs. Le secret de sa séduction réside dans le praliné maison aux noisettes exclusivement décliné sous la forme de deux moutures différentes, l’une très fine onctueuse, l’autre broyée plus grossièrement croustillante sous la dent. Si ce n’est pas le bonheur, ça y ressemble.




Caroline Hauer, journaliste depuis le début des années 2000, a vécu à Londres, Berlin et Rome. De retour à Paris, son port d’attache, sa ville de prédilection, elle crée en 2011 un site culturel, prémices d’une nouvelle expérience en ligne. Cette première aventure s'achève en 2015. Elle fonde en 2016 le magazine Paris la douce, webzine dédié à la culture. Directrice de la publication, rédactrice en chef et ponctuellement photographe de la revue, elle signe des articles au sujet de l’art, du patrimoine, de la littérature, du théâtre, de la gastronomie.