Nos Adresses : Pavillon des Lettres, l'hôtel littéraire au chic intelligent - 12 rue des Saussaies - Paris 8



A deux pas de l'Elysée et de la place Beauvau, à un saut de puce des Champs-Elysées et du très animé mais néanmoins chicissime Faubourg Saint Honoré, un boutique-hôtel familial, pépite de la lignée Chevalier, réserve de douces surprise aux amateurs de grande littérature. Petit frère du célèbre Pavillon de la Reine place des Vosges, le Pavillon des Lettres, ouvert en 2010 rend hommage à travers un décor, comme une métaphore filée, aux auteurs prestigieux, romanciers, poètes, dramaturges de renom. Vingt six chambres, vingt six lettres de l'alphabet, de A pour Hans Christian Andersen à Z pour Emile Zola, évoquent le monde des lettres en compagnie de Diderot, Ibsen, Shakespeare, Rousseau dans un établissement au luxe discret vibrant d'une contemporanéité savamment orchestrée.


Crédit David Grimbert pour le Pavillon des Lettres









Elégance feutrée en accord avec son thème littéraire, l'intérieur pensé par Didier Benderli qui a été directeur artistique de l'agence Jacques Garcia, sait à merveille souligner la modernité du lieu par son esprit design subtil. Le lobby intime traduit dès l'entrée un sens poussé du détail.  Ferronnerie d'art et belles matières, sol en carreaux de pierre recouvert d'épais tapis bleu canard, habile déclinaison d'un code couleur alliant la rigueur du gris anthracite, la suavité du chocolat et l'énergie de tons safranés, ce pied-à-terre parisien fait montre d'un supplément d'âme dans lequel réside toute la différence.

Le salon lounge où il fait bon prendre le thé auprès d'une cheminée très contemporaine est doté d'une bibliothèque richement achalandée. Velours, soie sauvage, ocre, bistre, cette sobriété est mise en valeur par un petit grain de folie qui se traduit par des touches de cuivre flamboyant et de léopard sexy. 

Profonds fauteuils et abondance de la décoration florale apportent une ultime touche cosy au cadre. Pour la restauration, le restaurant guigne du côté d'une fusion Asiatique. Aux beaux jours, la jolie terrasse de poche délimitée par une haie de bambou offre une quiétude délicieuse au cœur d'un quartier vivifiant. A disposition des hôtes, un bar conçu sur le modèle honesty - accès à discrétion aux spiritueux, à chacun de noter ses propres consommations - se niche coquet dans un angle.









Le Pavillon des Lettres, pensé comme une résidence privée divisée en petits appartements, vingt-six cocons parisiens, accueillent des expositions temporaires artistes et photographes dans les étages, le long des couloirs aux éclairages tamisés. La porte de chaque chambre est frappée au nom de celui à qui elle est dédiée. Beige, moka, dégradé de gris, touche mandarine et sur la table de chevet, jolie attention une oeuvre iconique de l'auteur. 

En tête de lit, sur un mur au tadelakt, une citation, poème, prose ou extrait d'une pièce, veille sur nos rêves. Luxe exquis, la porte en verre de la salle de bain est gravée de quelques mots idoines. Les balcons en enfilade qui parfois s'arrondissent à devenir terrasse offrent une vue délicieuse sur l'animation de la rue. Idéal pour un drink en amoureux au soleil couchant. Aux deux derniers étages, les suites donnent sur un paysage de toits typiquement parisiens et surtout sur la Tour Eiffel et le Grand Palais.







iPad, iPod dock, Wifi gratuit, on retrouve ici, tous les services classiques de l'hôtellerie de luxe. Dans un quartier riche de divertissements, Le Pavillon des Lettres, établissement au charme paisible, à la sérénité intelligente est une pépite gracieuse.

Pavillon des Lettres
12 rue des Saussaies - Paris 8
Tél : + 33 1 49 24 26 26



Caroline Hauer, journaliste depuis le début des années 2000, a vécu à Londres, Berlin et Rome. De retour à Paris, son port d’attache, sa ville de prédilection, elle crée en 2011 un site culturel, prémices d’une nouvelle expérience en ligne. Cette première aventure s'achève en 2015. Elle fonde en 2016 le magazine Paris la douce, webzine dédié à la culture. Directrice de la publication, rédactrice en chef et ponctuellement photographe de la revue, elle signe des articles au sujet de l’art, du patrimoine, de la littérature, du théâtre, de la gastronomie.