Cinéma : Deadpool, réalisé par Tim Miller - Avec Ryan Reynolds - Par Prune



Wade Wilson aka Deadpool est un mercenaire rangé des voitures qui vit une grande histoire d’amûûûr –de cœurs avec les mains, de Saint Valentin, et notamment d’une mythique fête de la Femme souhaitée au héros par sa dulcinée !- bientôt fort contrariée par un cancer qui s’avère fatal. Afin de point trop mourir, parce que bon c’est bien gentil, mais la mort c’est chiant dans le monde des super héros, il va subir un traitement expérimental qui certes le guérit, qui certes lui donne des super pouvoirs de super régénération, mais certes lui grêle quelque peu la tronche, passant ainsi de beau gosse à face de pizza pas très fraîche. Du coup, notre petit WW, pas très content, a soif de vengeance contre le super -beau- vilain qui lui a fait subir cet infâme cure anti-cancer, et par la même retrouver son amour perdu… Vaste programme…






Tu me diras que je suis bien gentille -merci, j’apprécie- mais que tout ça ne casse pas trois pattes à un canard question enjeux. Et c’est là que je te réponds oui bien sûr, mais il faut donner sa chance au produit !  Je t’en viens donc t’expliquer la chose. Cinq bonnes –ou mauvaises- raisons d’aller  voir Deadpool !

1- Parce c’est drôle, mais attention, pas drôle à la Avengers, genre « Huhuhu, tu me dis que j’ai l’air d’une boîte de conserve alors que je suis Iron Man ! » qu’est ce qu’on rit à l’heure du thé entre deux sauvetages du monde… NAN ! Là, c’est badass, c’est irrévérencieux, c’est grossier, c’est vulgaire, c’est tout plein d’allusions sexuelles, l’humour y est très noir, bref, ce n’est pas pour les moins de 12 ans.   





2- Parce que c’est jouissif, que la violence est décomplexée et perd du coup toute sa charge, on est vraiment dans une bande dessinée, ne manque plus que les BAM, CRASH, BOOM, PUFF!, WHAM!, POP, POW et autres BANG !  

Ceci dit, quand les méchants meurent, ils meurent… Je ne t’apprends rien, du moins je l’espère, tu sais que la mort existe depuis que ton premier poisson rouge a fini dans les toilettes familiales, avec un enterrement digne des funérailles de Victor Hugo, oui, non ?  

T’ai-je déjà dit que ce n’était pas The Avengers, ce monde où personne ne meurt vraiment et où le sang n’est pas visible à l’écran ?  

3- Parce que le film est hyper méta, il a conscience d’être un film, il brise le quatrième mur en permanence, il y a beaucoup de références à la pop culture américaine. Cependant, pas besoin d’avoir un doctorat ès Comics pour apprécier les dites références, il suffit juste d’avoir vu deux trois films traitant du sujet pour ne point être perdu.   




4- Parce que Ryan Reynolds ! Depuis Captives, je trouve qu’il s’est acheté un jeu, ce qui n’est pas bien dommage, qu’il a depuis quelques temps du recul sur lui et ses échecs. Ce garçon est en train de se réinventer et c’est très plaisant à regarder.    

5- Parce que les Inrocks et Mad Movies détestent, et ça c’est une putain de bonne raison !

Deadpool réalisé par Tim Miller
Avec Ryan Reynolds, Morena Baccarin, Ed Skrein
Sortie le 10 février 2016

Prune a deux passions le monde de la beauté et le cinéma. Bon, les livres aussi. Ce qui fait donc trois. De salles obscures à Netflix, sa dose quotidienne de Septième art doit avoisiner celle d'un critique de Télérama. Cinéphile dans l'âme, elle est trop modeste pour accepter le titre d'experte que nous lui accordons tous. Belle plume énergique et gouailleuse, je rêve qu'elle reprenne le chemin de son blog La Femme Idéale n'Existe Pas parce qu'elle arrivait à me faire rire au sujet des cosmétiques. Vous pouvez la retrouver sur son fil Twitter