La semaine dernière, je fêtais mon anniversaire. Bon, bah, maintenant je suis vieille, n’est-ce pas. Et ce n’est pas tant le calendrier qui le dit que ma peau qui le crie haut et fort - mère Nature truie quoi. Ridules de déshydratation sur les joues, relâchement cutané marquant les sillons nasogéniens - ça c’est la grande malédiction des mâchoires fines, c’est joli à 20 ans, ça s’effondre à partir de 30 - élargissement des zones de pores dilatés, rides d’expression - bonjour ride du lion ! Roah ! , pattes d’oie autour des yeux - je suis myope de l’œil droit donc je n’en ai que de ce côté, charming… Bref c’est la Bérézina. Connaissez-vous cet aphorisme ? « A 20 ans, on a le visage que la Nature nous a concédé, à 30 ans celui de son caractère et à 40 celui que la vie nous a donné. » Il semblerait donc que j’ai un caractère de cochon ainsi qu’une hygiène de vie tout à fait déplorable ce qui n’arrange rien à mon affaire.
Je vous l’avoue tout de go, ma solution miracle pour la ride du lion, les pattes d’oie et le front, c’est le botox. La toxine botulique paralyse - certes le terme est un peu effrayant mais les effets sont temporaires - les muscles responsables des rides d’expression. Efficacité redoutable et si injecté par un praticien un tant soit peu subtil parfaitement naturel. Pas question de figer totalement le schmilblick. C’est en gardant un peu de mobilité qu’on obtient les résultats les plus intéressants. Barbie plastique à la Nicole Kidman ce n’est pas mon truc. Et surtout jamais, au grand jamais d’injection sur la partie basse du visage. On n’est pas chez les ricains ici. J’envisage également de me lancer dans des séances de réjuvénation au laser dont les effets lissants sont assez bluffant. Ca douille un peu question tarifs mais il paraît que c’est très bien. On verra. Ou pas. Je fais également de temps en temps des peelings chimiques légers, toujours chez un chirurgien ou un médecin esthétique, afin de tenter de lutter contre le teint gris de la fumeuse et donner un coup d’éclat à la sortie de l’hiver par exemple.
Bref. Tout ça pour vous dire qu’en dehors des crèmes et sérums, j’expérimente volontiers des procédés plus vigoureux et que les traitements médicalisés ne me font pas peur. La marque Tanda du groupe Syneron m’a proposé de tester une méthode alternative moins agressive basée sur la luminothérapie avec un appareil de rajeunissement photofacial qui répond au doux nom de Tanda Luxe. Les promesses : une peau lissée, hydratée, plus lumineuse et éventuellement des effets tenseur et raffermissant. A cette occasion, j’ai zappé ma séance de botox annuelle afin de partir sur une base tout à fait neutre.
Comment ça fonctionne ? La lumière rouge que diffuse le Tanda Luxe booste l’énergie cellulaire et relance la production naturelle de collagène et d’élastine qui diminue avec l’âge. La vibration sonique de l’appareil améliore la microcirculation grâce à son effet massant - coucou les petits picots - et le réchauffement doux généré par l’énergie de la lumière ouvre les pores permettant au faisceau de pénétrer plus profondément. Une technologie de pointe utilisée également par les professionnels à la portée des particuliers.
Comment utiliser le Tanda Luxe ? Dans un premier temps, on nettoie sa peau avec les produis habituels afin de la débarrasser de toute trace de maquillage ou de crème. Certains produits cosmétiques contiennent des particules réfléchissantes susceptibles de nuire à l’efficacité du traitement. Ou encore de l’alcool dans certaines lotions pouvant induire une photosensibilité. Donc peau nue. Ensuite, on allume la bête qui nous salue d’un bip joyeux puis on pose la tête sur la zone incriminée. L’appareil produit de la lumière uniquement lorsqu’il entre en contact avec la peau. La session dure 3 minutes et le Tanda Luxe muni d’une minuterie s’éteint automatiquement au bout du temps imparti. Réitérer sur chacune des zones à traiter. Après la séance, on applique ses soins sur une peau parfaitement préparée à mieux les absorber. On procède de la sorte deux fois par semaine. Pas plus. L’appareil est livré avec une cartouche remplaçable qui permet d’effectuer 6000 traitements de 3 minutes.
Ce que j’en pense au bout de 8 semaines de traitement. L’effet sur les rides de déshydratation est certain. La peau est moins rugueuse, plus souple, les pores resserrés, les ridules estompées. Le Tanda Luxe agit sur le long terme. Il faut être rigoureux et patient. Ma fameuse ride du lion dont je vous parlais en début d’article est très prononcée. J’ai noté une légère amélioration mais je crains que pour cette coquine, la manière forte ne soit la seule qu’elle daigne comprendre. Le front est la zone où j’ai trouvé les résultats les plus enthousiasmants. Un peu comme s’il avait été repassé en somme. Finies les injections de ce côté. Pour le moment en tout cas. Ma patte d’oie est également beaucoup moins visible. Et dans l’ensemble, la peau est moins terne, effectivement plus lumineuse. Concernant l’effet tenseur, je pense qu’une utilisation régulière à plus long terme serait nécessaire pour me prononcer.
Bien qu’un chouilla sceptique au début, je dois avouer que je suis plutôt séduite par cet appareil à la fois simple d’utilisation, pas du tout agressif contrairement aux solutions hors de prix proposées dans des cabinets de médecine esthétique et dont l’efficacité sur certains signes de l’âge sont vraiment intéressants. Qu’en pensez-vous ? Le Tanda Luxe vous tente-t-il ? N’hésitez pas à partager vos remarques et vos expériences dans les commentaires.
Site Tanda : www.tanda.fr
Les sites où trouver le Tanda Luxe
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