Ferdinand Cheval imagine une architecture conçue à partir d’éléments naturels glanés et associés par la maçonnerie. Les figures sculptées traduisent les imaginaires exotiques dont s’inspirent le facteur. De conception plus tardive que le Palais idéal, le tombeau s’inscrit dans le style tardif observé au sein du castel. Le décor foisonnant plus abstrait, plus raffiné traduit une spontanéité nouvelle, un goût de la liberté formelle. En 1914, Ferdinand Cheval fait déplacer la sépulture de sa fille dans la tombe familiale. Il achève sa dernière création en 1920, à l’âge de quatre-vingt-six ans, après huit années de labeur. La mention JMJ, Jésus Marie Joseph et une croix sont curieusement les seules références au christianisme. Le facteur Cheval décède le 19 août 1924. Il est inhumé auprès de sa femme Claire Philomène Richaud (1838-1914) et sa fille Alice Marie Philomène (1879-1894).
Référence de l’art naïf, le Palais idéal et le tombeau du silence et du repos sans fin participent du rayonnement culturel et touristique de Hauterives. La commune prend en charge la gestion de l’héritage du facteur Cheval à partir de 1994.
Tombeau du facteur ChevalCimetière de Hauterives
57-59 rue de L'Ancienne Église - 26390 Hauterives
Enregistrer un commentaire