Confronté à l’architecture, à la monumentalité des échelles, Marc Chagall fait évoluer son vocabulaire plastique. A Metz, la cathédrale gothique lui inspire des combinaisons très figuratives. A Jérusalem, pour la Synagogue du Centre médical de l’Université hébraïque Hadassah, la modernité du bâtiment et l’interdit de la représentation de la figure humaine, il a recours au symbolisme. Il représente les douze tribus d’Israël par des pans dont les dominantes colorées affirment ce que les signes suggèrent. Ces vitraux exposés à Paris puis à New York avant leur inauguration en 1961 à Jérusalem, suscitent l’engouement et établissent la réputation du maître en la matière. Dès lors, il reçoit de nombreuses commandes. Il réalise une fenêtre pour l’Organisation des Nations Unies, à New York, neuf à l’instigation de la famille Rockefeller à l’Union Church de Pocantico Hills, douze à l’All Saints Church de Tudeley, dans le Kent, cinq à l’église du Fraumünster, à Zurich, quatre au Musée national Marc Chagall de Nice, trois à la cathédrale de Reims. La dernière, six fenêtres créées entre 1978 et 1982, rejoint la petite église du Saillant à Voutezac, en Corrèze.
Les mesures gouvernementales concernant la crise sanitaire n’ayant pas permis au Centre Pompidou Metz d’inaugurer l’exposition à la date initialement prévue, les équipes du musée ont mis en place une programmation spéciale destinée aux internautes. Concert immersif, visite guidée en avant-première et coulisses de l’exposition, l’ensemble des propositions sont annoncées sur les réseaux sociaux du Centre Pompidou Metz.
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