Ailleurs : Chapelle Saint Pry de Béthune, lieu cultuel désacralisé devenu espace culturel dédié à l'art contemporain

 


La Chapelle Saint Pry de Béthune, ancien lieu cultuel désacralisé, se consacre depuis 2009 aux événements d'art contemporain. L'association "La Pomme à tout faire", en charge de la médiation culturelle, y organise en parallèle conférences, rencontres, performances et visites scolaires d'exposition. La chapelle Saint Pry en briques rouges caractéristiques de l'architecture régionale embrasse un plan en croix latine, orienté au Nord, scandé par quatre travées. Nef et chapelle se situent à l'Ouest, choeur et sacristie à l'Est. La tour-clocher à toiture en bâtière, au Sud, prolonge la façade où se trouvent la porte d'entrée à voussures et le portail brisé. Il ne reste que douze vitraux sur les treize originels. 







Édifiée en 1828, dans l'enceinte de l'ancien hôpital civil de Béthune, la Chapelle Saint Pry en est désormais le dernier vestige avec le jardin auquel elle est accolée. Le kiosque de cet espace vert ainsi que les quatre grilles sont inscrits à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1975. 

Au coeur des combats de la Première Guerre Mondiale, la région Nord subit de grands dommages. Durant quatre années, le territoire devient une zone de bombardements intenses. Les bombardements de mai 1918 et les incendies qui suivent ravagent la ville de Béthune. La chapelle Saint Pry est entièrement détruite.







Reconstruite entre 1918 et 1930, elle est désacralisée lorsque l'ancien hôpital civil déménage vers un nouveau centre hospitalier moderne. À l'abandon, elle n'est restaurée qu'en 1992, époque à laquelle, propriété de la commune, elle devient lieu événementiel de 200m2. 

Dans le cadre du lien particulier noué avec le Musée d'ethnologie régionale puis des musées d'art contemporain locaux, elle accueille, depuis 2009, trois à quatre expositions par an. 

Chapelle Saint-Pry
187 rue Saint-Pry - 62400 Béthune
Tél : 03 21 64 07 11



Caroline Hauer, journaliste depuis le début des années 2000, a vécu à Londres, Berlin et Rome. De retour à Paris, son port d’attache, sa ville de prédilection, elle crée en 2011 un site culturel, prémices d’une nouvelle expérience en ligne. Cette première aventure s'achève en 2015. Elle fonde en 2016 le magazine Paris la douce, webzine dédié à la culture. Directrice de la publication, rédactrice en chef et ponctuellement photographe de la revue, elle signe des articles au sujet de l’art, du patrimoine, de la littérature, du théâtre, de la gastronomie.