Street artist, peintre, sculpteur, DJ, d’une pratique artistique à l’autre, Pimax panache les genres en alchimiste du style. Il réinterprète des motifs iconiques, familiers de tous pour proposer de nouvelles narrations, propices à la réflexion. Nourf, Goldofuck, Astro, Marilyn et la banane, ses œuvres les plus connues empruntent des éléments issus de la bande-dessinée, des comics, des mangas, des blockbusters ou de bien l’histoire de l’art. A la force plastique du graphisme, plans contrastés, couleurs crues, univers pop, il associe le dynamisme des éléments surgis de la mémoire collective, des imaginaires communs par strates générationnelles. Refus du conformisme, du bon goût bourgeois, il revendique la subversion et l’humour dans l’universalisme de la culture populaire. Terreau fertile de la critique sociale. Au-delà de la figuration ludique, le message politique remet en question le monde tel qu’il est, dénonce les aliénations contemporaines. Pimax raconte l’époque et la société du spectacle. Pochoir, peinture, sculpture, son art militant, irrévérencieux, se fait instrument de transformation sociétale. L’intervention dans la rue, volontiers vandale, ouvre l’imagerie populaire, serait-elle même issue de l’enfance, aux implications politiques. Chroniqueur du monde actuel, Pimax réintroduit l’art au cœur de la cité, mu par une vision personnelle généreuse : la nécessité qu’il soit accessible à tous. Ainsi sa démarche dépasse le champ traditionnel de l’histoire de l’art pour aborder celui du social. Constat d’une mutation perpétuelle, il fusionne objets, idées dans la spontanéité des intuitions. Il s’inscrit en décalage avec les codes de l’art contemporain. Un parcours marqué par l’engagement et la solidarité.
Pour être exposé en galerie, trouver sa place sur le marché de l’art et vivre de sa pratique, Pimax est contraint d’accepter quelques concessions mais demeure réfractaire aux concepts de spéculation autour des œuvres, aux effets de com et de marketing. Il conçoit un très grand respect pour ceux qui choisissent de rester dans une démarche underground. Les premiers pas de Pimax en galerie passent par la sculpture. Sa peinture au style figuratif volontairement naïf ne séduit pas d’office les marchands d’art. Il diversifie sa production sans renoncer à son désir de subversion. Pochoirs, peinture, sculpture en résine, quand l’artiste lance des pistes de réflexion, provoque une réaction, le public s’empare du message qu’il réinterprète.
Artiste solidaire, Pimax s’engage régulièrement auprès d’associations qui travaillent avec des enfants autistes, des malades du cancer, des jeunes de Casablanca et du XIVème arrondissement. Toujours en accord avec ces principes généreux, il a créé en 2020 la Nourf Art School, espace d’échange, de rencontres, de résidence, qui oeuvre à la transmission des savoirs et au partage avec les plus jeunes et les plus défavorisés.
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