Georges d'Espagnat |
A l’occasion de l’exposition événement « Paul Durand-Ruel et le post-impressionnisme », la Propriété Caillebotte met en lumière la troisième génération d’artistes soutenue par le marchand d’art des impressionnistes, ses derniers poulains. Paul Durand-Ruel (1831-1922) a déjà dépassé la soixantaine lorsqu’il s’attache à cinq artistes liés par leur vocabulaire plastique au courant post-impressionniste. Plus tout à fait aussi fringant mais toujours enthousiaste, il contribue à lancer Gustave Loiseau, Maxime Maufra, Henry Moret, Georges d’Espagnat, Albert André. La Propriété Caillebotte présente une soixantaine d’œuvres rarement exposées pour certaines, même, une première, révélatrice du travail de ces peintres, témoignage du goût persistant du marchand d’art. Moins novateurs que les générations précédentes, moins cotés aussi, ces peintres sont pourtant présents dans de nombreuses collections à travers le monde, institutions publiques, ou collections privées. Le dialogue des tableaux réunis souligne un talent de coloriste commun, une certaine simplicité, la fraîcheur des paysages bretons, la lumière de la Méditerranée, la douceur des scènes intimistes, l’élégance des natures mortes.
Gustave Loiseau |
Gustave Loiseau |
Gustave Loiseau |
Gustave Loiseau |
Gustave Loiseau |
Gustave Loiseau |
Gustave Loiseau |
Maxime Maufra |
Maxime Maufra |
Maxime Maufra |
Maxime Maufra |
Henry Moret |
Henry Moret |
Henry Moret |
Henry Moret |
Henry Moret |
Georges d'Espagnat |
Georges d'Espagnat |
Georges d'Espagnat |
Georges d'Espagnat |
Albert André |
Albert Andrré |
Albert André |
Albert André |
Formé aux Arts décoratifs et aux Beaux-Arts de Paris, Georges d’Espagnat (1870-1950), caractère farouche et indépendant, préfère arpenter le Louvre en autodidacte plutôt que de suivre les cours de ces deux prestigieuses institutions. Grand voyageur, il parcourt le Maroc en 1898, l’Europe de 1905 à 1910, puis la France, le Quercy, Collioure, la Normandie. Sa manière singulière, dessin synthétisé, désordre de la touche, s’inscrit dans la lignée des Fauves et des Nabis. Ses scènes intimistes évoquent Pierre Bonnard et Edouard Vuillard. Il s’illustre par ses portraits d’écrivains et d’artistes, les scènes de plein air, les compositions à plusieurs personnages. Sa rupture avec Paul Durand-Ruel, à la suite de divergences artistiques et personnelles, nuira beaucoup à sa carrière.
Albert André (1869-1954) devient l’ami de Paul-Elie Ranson, Louis Vallat et Georges d’Espagnat à l’Académie Julian. Il fréquente les Nabis, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Maurice Denis, Félix Vallotton, mais également Paul Signac et Albert Marquet. Proche du critique d’art Georges Besson, son travail est remarqué en 1894 lors du Salon des indépendants par Paul Durand-Ruel et Auguste Renoir. Il noue une solide amitié avec ce dernier et un contrat avec le premier grâce auquel il vend beaucoup de tableaux aux Etats-Unis. A l’écart des courants officiels, Albert André assume un style libre et moderne. Il renoue au fil de son évolution artistique avec un certain réalisme.
Paul Durand-Ruel et le post-impressionnismeJusqu’au 24 octobre 2021
Propriété Caillebotte
8 rue de Concy - 91330 Yerres
Horaires : Ouvert du mardi au dimanche de 14h00 à 18h30
proprietecaillebotte.fr
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