Chagrin d’école de Daniel Pennac est un témoignage autobiographique retraçant les malheurs de l’élève Pennacchioni, cancre bénéficiant pourtant d’un milieu familial favorisé avec un père polytechnicien, l’idéalisme du professeur de français que deviendra l’auteur et le succès du romancier. Un essai de réflexion autour de l’éducation retraçant la typologie des élèves en difficulté, un dialogue entre l’enfant qu’il fût et l’adulte qu’il est devenu. Pennac raconte avec une nostalgie teintée de mélancolie la douleur d’avoir été ce mauvais élève amorphe, celui installé près du radiateur au fond de la classe, de qui les profs désespèrent. Il évoque également les rencontres qui le font sortir de sa torpeur au point de lui donner vocation d’enseignant.
De cette plume fleurie qui a fait son succès, Daniel Pennac enchaîne les anecdotes pittoresques à propos des notes catastrophiques, des bulletins assassins, des redoublements dans la douleur. Il dévoile cette blessure intime avec pittoresque. C’est l’amour d’une étudiante en hypokhâgne et le regard différent de professeurs bienveillants qui lui permettent d’échapper à sa malédiction personnelle. L’un d’entre eux lui demande notamment d’écrire un roman plutôt qu’une rédaction, avec pour seule consigne une orthographe et une grammaire parfaite. La flamme en lui allumée révèle l’écrivain.
Enseignant à son tour, il trouve les mots pour s’adresser à ses élèves et pose des jalons pédagogiques tels que le retour à la dictée, la lecture des textes classiques, les récitations, la lutte contre les préjugés définitifs qui enferment le cancre dans une situation d’échec perpétuel.
Chagrin d’école trace également un état des lieux de l’Education Nationale et pousse la réflexion sur une société où obsession des marques et surconsommation volent leur identité aux individus.
Ce livre est souvent drôle et touchant, parfois grave et profond. Une méditation au fil de la pensée sur le chemin parcouru, des réflexions sur l’univers scolaire inspirées par la vision du professeur idéaliste et le chagrin qui hante l’auteur d’avoir été ce cancre attachant, un amalgame qui rend ce texte un peu confus mais ne lui ôte en rien charme et tendresse.
Chagrin d’école de Daniel Pennac – Editions Gallimard - Edition de poche Folio – Prix Renaudot 2007
De cette plume fleurie qui a fait son succès, Daniel Pennac enchaîne les anecdotes pittoresques à propos des notes catastrophiques, des bulletins assassins, des redoublements dans la douleur. Il dévoile cette blessure intime avec pittoresque. C’est l’amour d’une étudiante en hypokhâgne et le regard différent de professeurs bienveillants qui lui permettent d’échapper à sa malédiction personnelle. L’un d’entre eux lui demande notamment d’écrire un roman plutôt qu’une rédaction, avec pour seule consigne une orthographe et une grammaire parfaite. La flamme en lui allumée révèle l’écrivain.
Enseignant à son tour, il trouve les mots pour s’adresser à ses élèves et pose des jalons pédagogiques tels que le retour à la dictée, la lecture des textes classiques, les récitations, la lutte contre les préjugés définitifs qui enferment le cancre dans une situation d’échec perpétuel.
Chagrin d’école trace également un état des lieux de l’Education Nationale et pousse la réflexion sur une société où obsession des marques et surconsommation volent leur identité aux individus.
Ce livre est souvent drôle et touchant, parfois grave et profond. Une méditation au fil de la pensée sur le chemin parcouru, des réflexions sur l’univers scolaire inspirées par la vision du professeur idéaliste et le chagrin qui hante l’auteur d’avoir été ce cancre attachant, un amalgame qui rend ce texte un peu confus mais ne lui ôte en rien charme et tendresse.
Chagrin d’école de Daniel Pennac – Editions Gallimard - Edition de poche Folio – Prix Renaudot 2007
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