Petit rappel
de l'avancement des contributions. Les participations sont validées définitivement par la publication des textes sur le blog de nos aventuriers de la plume
ou dans les commentaires si blog il n'y a pas. Elles sont ouvertes jusqu'au dimanche 19
mai 23h59.
- les explications du challenge se trouvent ici :
- les explications du challenge se trouvent ici :
- et le règlement détaillé là :
Le jury, composé d'un critique littéraire, d'une journaliste
culture, d'un écrivain publié et d'une éditrice, choisira les trois textes
finalistes et rendra son verdict le mercredi 22 mai. Du 22 au 29 mai les trois
textes seront soumis au vote des lecteurs.
Le gagnant remportera un dictionnaire des mots rares et précieux de poche (si j'arrive à le retrouver, trois Fnac consécutives que je visite sans succès. Je pense passer une commande Amazon si ça continue.)
Le gagnant remportera un dictionnaire des mots rares et précieux de poche (si j'arrive à le retrouver, trois Fnac consécutives que je visite sans succès. Je pense passer une commande Amazon si ça continue.)
Voici les
premiers paragraphes des contributions de chaque participant et le lien vers le
billet de leur blog où vous pourrez lire leur texte intégralement.
1/ Marianne du blog L’étang de Kaeru http://etang-de-kaeru.blogspot.fr/
À genoux, je
contemple le caniveau de Neo-Tôkyô. Un spasme. Encore un. Un mouvement flou,
juste à la périphérie dansante de mon regard. Un coup. Encore un. Cette fois,
je m'écroule, le bitume me râpe la joue. Mes boyaux se tordent, je vomis de la
bile. Une masse jaunâtre, acide. Sa teinte me rappelle l'ambre gris des
baleines. Et j'ai autant de grâce que le cétacé, échoué ainsi sur le bord du
trottoir.
Deux paires de
pompes devant mon nez : des converses avec un vieux drapeau délavé des
States quand la notion de fédération et le mot « unis » avaient
encore une signification, et puis des mocassins classos, en vrai cuir, d'après
la texture.
La suite c’est
par ici :
2/ Nathalie Desbois http://deboisnathalie.kazeo.com/
Je vois dans la ruelle
que l’orage nous lance
une ambiance cruelle
sur un ton tourterelle
Avec impatience
le halo de l’éclair
fleur de soufre intense
fait fuir toute présence.
La suite c’est
par ici :
3/ Jean-Charles du blog Histoires et
nouvelles http://hisvelles.wordpress.com/
Une fois de
plus je me suis fait surprendre « Il pleut sur ma ville ». Je n’ai
pas mon parapluie et l’averse est impétueuse, violente. Mon rimmel coule et je
ressemble sûrement à un clown triste.
Mes escarpins claquent sur le pavé tourterelle. Je suis tout près de chez moi. Je glisse, me tords les chevilles. Autant marcher pieds nus. Je m’y résous. Heureusement j’arrive Passage du Cheval Blanc et aussitôt j’enfile la Cours de Mai. Je suis chez moi enfin. À l’abri.
Mon atelier est en retrait. Attirant le pâle soleil de printemps. La fleur de souffre s’installe parfois sur les murs.
Mes escarpins claquent sur le pavé tourterelle. Je suis tout près de chez moi. Je glisse, me tords les chevilles. Autant marcher pieds nus. Je m’y résous. Heureusement j’arrive Passage du Cheval Blanc et aussitôt j’enfile la Cours de Mai. Je suis chez moi enfin. À l’abri.
Mon atelier est en retrait. Attirant le pâle soleil de printemps. La fleur de souffre s’installe parfois sur les murs.
La suite c’est
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4/ Julie (pseudo HC lanuitremue) du blog Imparfaiite, facile comme l’océan
http://imparfaiite.cowblog.fr/
Dans le champ lavande du crépuscule lunaire,
L’asphalte rayonne d’un doux reflet orchidée
Et résonne aux assauts de cette pluie rageuse.
L’eau jaillit, rugit puis éclate autour d’elle ses
Reflets majorelle, sa matière translucide
Et peint avec violence le contour des rues.
Alors, elle glisse avec grâce entre les visages
De pierre qui forment le pavé incarnat
L’asphalte rayonne d’un doux reflet orchidée
Et résonne aux assauts de cette pluie rageuse.
L’eau jaillit, rugit puis éclate autour d’elle ses
Reflets majorelle, sa matière translucide
Et peint avec violence le contour des rues.
Alors, elle glisse avec grâce entre les visages
De pierre qui forment le pavé incarnat
La suite c’est par ici :
5/ Céline Emmanuelle du blog
Loisirs Créatifs http://celine-emmanuelle.loisirs-creatifs.over-blog.com/
C'est
exactement le moment où je sors.
Il pleut...
Le ciel tourterelle est pesant comme la tristesse qui m'envahit subitement. De
mornes souvenirs inondent mes pensées et je sens que mon cœur saigne encore...
Le tonnerre
gronde et un éclair majorelle déchire le ciel, surprise par le bruit et les
couleurs électriques qui éclairent l'avenue, je sors de ma torpeur.
Je regarde
l'heure, 6h00, l'horizon me laisse deviner l'aurore et, malgré la pluie, je
parviens à apercevoir un infime carré de ciel lavande qui se reflète sur les
toits pourpres des usines.
La suite c’est par ici :
6/ Soylent du blog Le Melting Pot de Soylent : http://le-melting-pot-de-soylent.blogspot.fr/
Je suis prêt à
y aller, à le retrouver.
La nuit tombe,
c'est le moment que je préfère.
Quand les
commerces ferment à tour de rôle, quand les citadins s'empressent de rentrer
chez eux après une journée de dur labeur.
Les rues se
vident de leurs passants, désertées par des silhouettes ne souhaitant pas
entendre la puissante symphonie du ciel qui se déchire, ni assister à ce show
de sons et lumières joué par quelques Dieux qui se moquent de leur condition.
La suite c’est
par ici :
7/ Sand Webique du blog Glanerie Moderne http://glanerie-moderne.tumblr.com/
J’t’en
foutrais du printemps, des « reflets aurores au dessus des toits de zinc
céladon à la lisière des nuages du petit matin » dixit Pierre. Plus que le
ciel, je suis complètement grise, même dans mon ciré « fleur de
souffre » comme dit la vendeuse platine, jaune quoi. Je me traine sous la
pluie en attendant que ça passe.
La gouttière mal ajustée du coin de la rue crache son torrent d’eau morne, même pas tourterelle, non, tellement dégueulasse qu’on la croirait venue du pot de rinçage usagé des outils de Soulages. Tiens, un Pierre encore celui-là. Je suis poursuivie. Les Pierre, ils t’essuient leurs pinceaux sales sur la gueule sans se soucier des taches autours ou de la couleur de l’eau qu’ils laissent derrière eux.
La suite c’est par ici :
http://glanerie-moderne.tumblr.com/post/50815835550/challenge
La gouttière mal ajustée du coin de la rue crache son torrent d’eau morne, même pas tourterelle, non, tellement dégueulasse qu’on la croirait venue du pot de rinçage usagé des outils de Soulages. Tiens, un Pierre encore celui-là. Je suis poursuivie. Les Pierre, ils t’essuient leurs pinceaux sales sur la gueule sans se soucier des taches autours ou de la couleur de l’eau qu’ils laissent derrière eux.
La suite c’est par ici :
http://glanerie-moderne.tumblr.com/post/50815835550/challenge
Nous avons hâte de découvrir vos prochaines oeuvres et félicitons chaudement les premiers courageux qui ont relevé le défi. A chaque nouveau challenge, nous sommes transportés par la qualité des textes présentés.
A très bientôt !
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