Nos Adresses : Buddha Bar Hotel Paris, l'invitation au voyage



Le Faubourg Saint-Honoré, quartier des maisons de couture, des ateliers du luxe, accueille depuis 2013, le Buddha Bar Hotel Paris. Cet écrin zen, lieu de vie d'une piquante modernité a trouvé sa place dans un environnement d'exception marqué par un héritage historique. Entre boutique hôtel et palace, établi dans un hôtel particulier du XVIIème siècle, le Buddha Bar Hotel Paris a su développer une atmosphère intimiste auquel répond un service haut de gamme qui séduit une clientèle internationale. Portée par une idée forte, "le voyage dans le voyage", cette enclave insolite dépasse les codes figés de l'hôtellerie de luxe pour toucher à un art de vivre décliné comme une philosophie. Au Buddha Bar Hotel Paris, l'Orient rencontre l'Occident. Halte sereine, harmonie ludique, dépaysement enchanté.












Plus de vingt ans après la création du célèbre Buddha Bar rue Boissy d'Anglas en 1996, le Buddha Bar Hotel Paris prolonge le goût du voyage transmis par le fondateur du groupe George V Eatertainement, Raymond Visan. Cette compagnie aux multiples concepts et franchises, en France comme à l'étranger, a fait les belles heures des nuits parisiennes avec des lieux mythiques à l'identité musicale unique comme le Barfly, le Barrio Latino ou encore le Bound. Aujourd'hui, le groupe compte une trentaine d'établissements à travers le monde, de Mexico à Manille, de Delhi à l'Europe de l'Est où il est très bien implanté. Depuis 2009, George V Eatertainement s'est lancé dans l'hôtellerie avec un premier hôtel à Prague, puis un deuxième à Budapest en 2012. Le Buddha Bar Hotel Paris est venu compléter la galaxie en 2013. Chaque satellite du groupe est marqué par une décoration néo-asiatique, marque de fabrique reflet de la personnalité du fondateur Raymond Visan. Celui-ci a tracé les grandes lignes de l'ambitieux projet parisien avant son décès en 2010, projet que son épouse Tarja Visan, co-fondatrice du groupe George V Eatertainement et leur fille Ilona en charge du développement ont mené à bien. 

Si les murs appartiennent à Katara Hospitality, société quatari spécialiste de l'hôtellerie haut de gamme qui possède également le Royal Monceau et le Peninsula, le Buddha Bar Hotel Paris est bien une étoile de la constellation George V Eatertainement. Confort, sérénité, harmonie, l'architecte François Wapler a su mettre en valeur la dimension historique de l'hôtel particulier tout en transcendant le lieu afin de créer un espace résolument contemporain marqué par l'esprit du voyage. Les 56 chambres dont 21 suites célèbrent un art de vivre à la française empreint d'un raffinement asiatique. Le décor spectaculaire de cette adresse parisienne réussit le pari d'une subtile alchimie entre tradition et modernité. En suivant le dragon, génie familier des lieux frappé du jaune impérial, cicérone qui ondoie sur les tapis profonds jusque dans les étages, le visiteur se laisse gagner par une invitation au voyage. Les lanternes rouges se reflètent dans la laque des boiseries précieuses. Couleurs chaudes, bois exotiques, pierre du Népal, des notes dorées servent de fil conducteur esthétique.












Lové dans les bâtiments des anciennes écuries de l'hôtel particulier, le restaurant gastronomique, le Vraymonde se déploie à travers une enfilade de de petits salons aux teintes safran, rouge ponctués de suspensions en verre coloré.  La cuisine fusion entre France et Asie, se déguste également sur les pavés de la terrasse. Loin de l'effervescence parisienne, la cour pavée intérieure du Buddha Bar Hotel est une oasis urbaine à la quiétude heureuse. Déployée en un patio végétalisé de 200m2, cette annexe extérieure du Vraymonde s'offre chaque hiver un nouveau décor pour célébrer confortablement les frimas. Hommage appuyé au Japon, le bar le Qu4tre séduit par son atmosphère feutrée. Boiseries en palissandre, mobilier idoine, panneaux de verre rétro-éclairés gravés de cerisiers en fleur, forment un décor intimiste idéale où découvrir les créations de l'équipe de fins mixologistes. 

Les chambres répondent à un souci d'harmonie qui se traduit dans les échos chromatiques, patine murale chocolat, notes mordorées, carmin pétulant, jaune impérial, se perpétuant d'espace en espace. Parquet en chêne huilé, velours des rideaux, soie des suspensions, soie sauvage prune des voilages, la richesse des matières invite au voyage des sens. Derrière les pans de laques rouges se dissimulent de vastes dressings, les têtes de lit délicate dentelle de bois évoque des panneaux traditionnels d'inspiration chinoise. Un soin particulier a été apporté à la munificence des salles de bain. La laque noire et mosaïque de pâte de verre rouge et or invoquent les voluptés du bain. Les baignoires sont rondes, les miroirs gravés de dragon.









La suite Blondel de Gagny, située dans les appartements patrimoniaux, rend hommage à Augustin Blondel de Gagny (1695-1776) propriétaire historique de l'hôtel particulier. L'esprit de ce collectionneur d'art, nommé en 1752 aux Menus-plaisirs du roi, en charge des cérémonies, fêtes et autres spectacles de la cour de Louis XV, a inspiré la décoration de cette suite de 120m2 où les moulures d'époque et les fresques classées au plafond contrastent heureusement avec la décoration néo-asiatique signature. En service complémentaire, le Buddha Bar Hotel Paris est doté d'un espace bien-être comportant salle de sport, hammam, cabines de massage.

Etablissement au charme dépaysant, le Buddha Bar Hotel Paris sait à merveille accomplir ses diverses vocations. Escale des voyageurs, lieu de fête, havre gastronomique, cet hôtel a un chien fou !

Buddha Bar Hotel Paris
4 rue d’Anjou - Paris 8
Tél : 01 83 96 88 88



Caroline Hauer, journaliste depuis le début des années 2000, a vécu à Londres, Berlin et Rome. De retour à Paris, son port d’attache, sa ville de prédilection, elle crée en 2011 un site culturel, prémices d’une nouvelle expérience en ligne. Cette première aventure s'achève en 2015. Elle fonde en 2016 le magazine Paris la douce, webzine dédié à la culture. Directrice de la publication, rédactrice en chef et ponctuellement photographe de la revue, elle signe des articles au sujet de l’art, du patrimoine, de la littérature, du théâtre, de la gastronomie.