Thursday Oh Yeah Reloaded : Tom Hardy, 10 anecdotes furieuses




Tom Hardy, l’homme du jour bien qu’ayant déjà fait partie de la sélection sexy du blog, n’avait pas eu droit à ses dix anecdotes croustillantes. La sortie du film Mad Max IV dans lequel il interprète le rôle titre est une occasion toute trouvée pour revenir sur son parcours en quelques faits divertissants voire édifiants. Comédien britannique - oui encore, à force je songe à renommer cette rubrique British Thursday - repéré grâce à la série produite par Spielberg en 2001, Band of brothers, sa carrière au cinéma prend son envol en 2010 lorsqu’il prête ses traits au détenu le plus célèbre d’Angleterre, Michael Gordon Peterson surnommé Charles Bronson dans le film Bronson de Nicolas Winding Refn. Performance saluée par le public et la critique, Christopher Nolan est séduit et lui propose un rôle dans Inception en 2010 puis en 2012 dans The Dark Knight Rises. Spécialiste de la transformation physique, il se forge une réputation d’acteur caméléon à peine reconnaissable d’une performance à l’autre. Avec Mad Max : Fury Road en ce moment dans les salles, il acquiert une nouvelle célébrité. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, monsieur Tom Hardy sous vos applaudissements !





1- Fils unique d’Anne Barrett, une artiste-peintre et d’Edward Hardy, auteur de comédie et directeur de création pour une agence de publicité, Tom nait à Hammersmith dans la banlieue de Londres et grandit à Est Sheen, un joli quartier au sud de la capitale anglaise.

2- Si les parents de Tom sont bien décidés à lui faire poursuivre de brillantes études, le jeune rebelle se sent plus attirer par les arts. « Je suis allé dans une école privée où dès l’âge de neuf ans, j’ai appris le latin. On attendait de moi que je poursuive mes études à Saint Paul’s, Oxbridge et ce genre d’établissements. Et j’ai échoué systématiquement. » Renvoyé de l’école de Reed pour vol, puis de la Richmond Drama School où il étudie l’art dramatique pour selon ses termes avoir été « un peu chiant », Tom se montre plutôt rétif au parcours académique. Il quitte même la Drama School of London avant terme mais cette fois parce qu’il rejoint l’aventure de la série Band of brothers produite par Steven Spielberg en 2001.

3- Adolescent, il rêve de devenir rappeur. Si sa carrière hip-hop ne s’est pas concrétisée, il obtient même un contrat d’enregistrement grâce à son bagout et à sa bonne tête. « J’ai commencé à rapper quand j’avais 14 ou 15 ans. Mais comme je viens d’un joli petit quartier de la classe moyenne, c’était difficile à vendre. Et je n’étais pas très bon […] J’avais l’habitude de traîner avec le type qui s’est occupé de la carrière de Leela James, Lauryn Hill, Pras, The Fuggees et tout ça. […] Je travaillais avec les producteurs Warren Riker et Gordon Williams [NDLR : collectionneurs de Grammy]. J’ai enregistré pas mal de choses mais rien n’est sorti. »  

4-  En 1998, Tom participe à un concours de mannequinat un peu bidon lors de l’émission du matin The Big Breakfast sur Channel 4. Il remporte Find me a Supermodel obtenant ainsi une jolie enveloppe de cash et un contrat professionnel avec l’agence Models One. « J’ai essayé d’être mannequin quand j’avais 19 ans mais j’étais nul à chier. Je n’arrive à me mettre en scène que si j’interprète quelqu’un d’autre. »  




5- A 17 ans, Tom est une tête brûlée. Avec son meilleur ami de l’époque, un fils de diplomate, il fait les quatre-cents coups. Ils sont arrêtés tous les deux par la police lors d’une virée. « Nous avions volé la Mercedes d’un ami de son père et j’avais un flingue sur moi. C’était horrible, je ne savais pas à quel point j’étais dans la mouise. » Si cette fois-ci, il s’en tire, ces expérimentations extrêmes vont le mener à devenir dépendant de l’alcool et du crack. Alors que sa carrière s’annonce prometteuse avec la série Band of brothers et Star Trek : Nemesis, il manque y mettre fin à cause de ses addictions. En 2003, après une nuit floue au bout de laquelle il se réveille dans la rue à Soho dans une mare de sang et de vomi, il a un déclic. « J’ai atteint le fond en terme de comportement. Il me restait les options cure de désintox, mort, prison ou folie. Et j’aurais très bien pu cumuler les trois dernières. Je suis vraiment très chanceux d’avoir eu un moment de lucidité. » Totalement sobre depuis cette époque, il n’a jamais pris cette sobriété pour acquise.

6- Aujourd’hui, il utilise son expérience pour venir en aide aux autres. « Je suis un drogué et alcoolique. Donc j’ai mes hauts et mes bas. Je veux aider d’autres gens et je suis très reconnaissant des choses qui sont arrivées dans ma vie. J’aurais pu partir à la dérive totalement. » Après avoir incarné sur petit écran un SDF alcoolique dans Stuart : A Life Backwards, Tom est devenu l’un des parrains du Cambridge Homeless Charity Flack. Il est très impliqué également dans des œuvres de bienfaisance comme The Prince’s Truth youth charity. 

7- Tom est un acteur très engagé dans les rôles qu’il interprète. Une intensité rare qui le pousse à des transformations physiques drastiques. Pour le film Bronson en 2009 dans lequel il interprète le tristement célèbre Charles Bronson, il se transforme totalement prenant énormément de masse musculaire et de poids. Un exploit impressionnant quand on voit les photos avant-après mais encore plus lorsqu’on sait qu’il était déjà passé par cette préparation physique intensive un an plus tôt avant que la production du film ne soit reportée et qu’il ne doive reperdre tout ce poids en plus encore pour jouer le rôle d’un SDF dans Stuart : A Life Backwards. En 2011, pour interpréter le rôle de Thomas Colon, un combattant de MMA participant à des tournois d’arts martiaux mixtes dans Warrior, son entraînement se compose de «  deux heures de boxe par jour,  deux heures de muay thai, deux heures de ju jitsu suivie de deux heures de chorégraphie et deux heures d’haltérophilie sept jours par semaine pendant trois mois. » Pour jouer Bane dans The Dark Knight Rises en 2012, Tom a pris 15kg de muscles pour donner cette impression de masse à son personnage.

8- Fan de tatouage bien avant que cela ne devienne la mode, Tom a pris l’habitude depuis de vingt ans de marquer sur sa peau les moments importants de sa vie. Sa toute première encre date de ses 15 ans. Il s’agit d’un leprechaun, lutin du folklore irlandais, en hommage aux racines de sa mère, sur son biceps droit. La maman en question semble plutôt avoir pleuré en voyant son ado revenir avec ça sur le bras mais ce ne l’a pas empêché de poursuivre sa collection avec parfois des erreurs. Comme ce dragon faisant référence à l’année de naissance de son ex-femme Sarah Speed. Des tatouages si importants aujourd’hui qu’il est difficile de les camoufler avec du maquillage et qu’ils doivent être enlevés en post-production comme lorsqu’il a interprété Bane dans The Dark Knight Rises. « Chaque tatouage représente une période de ma vie ou la perte d’un ami perdu ou une rencontre. Je marque ma chair avec chaque événement traversé, chaque période finissante. Quand je fréquentais mes cours de théâtre, on me disait que je ne trouverais pas de travail si je me faisais tatouer. Mais je travaille. Et je me fais faire un nouveau tatouage à chaque nouveau job. »

9- Côté vie sentimentale, ça bouge beaucoup. En 1999, Tom épouse Sarah Ward rencontrée par hasard à Covent Garden alors qu’ils ne se connaissent que depuis trois semaines. Le mariage dure tout de même cinq ans. Ils divorcent en 2004. Ensuite, il devient père à l’âge de 28 ans lorsque sa compagne de l’époque Rachel Speed donne naissance à un petit garçon prénommé Louis Thomas le 8 avril 2008.  Tom est remarié depuis juillet 2014 avec l’actrice Charlotte Riley rencontrée sur le tournage du téléfilm Les Hauts de Hurlevent en 2009. 



10- Tom et son épouse sont très actifs concernant la protection de l’environnement et la cause animale. Ils ont prêté leur image à PETA pour une campagne promouvant l’adoption des chiens abandonnés. Leurs deux amis à quatre pattes, dont Woodstock, viennent d’ailleurs d’un refuge. Son amour des chiens remonte à son plus jeune âge et il en parle avec beaucoup de passion dans ses interviews. Il raconte volontiers d’ailleurs qu’il emmenait souvent à ses cours de théâtre lorsqu’il était encore étudiant, Mad Max qu’il surnommait Maximoose, un Labrador croisé Pitbull qui l’a quitté l’année où Tom a tourné Mad Max Fury.

Excès et rédemption, une histoire comme les aiment nos amis américains. Je ne l'ai pas noté dans les anecdotes mais Tom aime beaucoup s'enlaidir au quotidien en mode crane rasé et barbe cradingue. J'ai envie de dire RASONS LES BARBUS ! Vivement que cette mode prenne fin, vraiment je n'y adhère pas. Barbe de trois jours pas plus. Par pitié messieurs, cessez cet hirsutisme ! En plus, on ne sait jamais ce qui se cache sous cette forêt râpeuse. Je vais lancer la mode du poil sous les bras pour les femmes voir si ça leur plait à eux. Je vous souhaite une excellente journée en compagnie de Tom Hardy !