Les cinq artistes qui composent le Collectif Ephémère ont en commun un amour de la nature, un regard aigu, plein de tendresse, porté sur les beautés de la faune et de la flore dans leur entière sauvage expression. Cinq femmes dont les formations très diverses ainsi qu’un goût personnel les ont poussés à se rapprocher et à s’inspirer de la culture japonaise, son art ancestral, sa spiritualité, ses contes et légendes. Jusqu’au 15 décembre, Priscilla Moore, Virginie Blancher, Marianne Ciaudo, Anne Jacques et Fanny Ruelle exposent leurs travaux au restaurant 48 Rue Condorcet tenu par Pascal Desrosiers qui leur a gracieusement prêté ses murs afin de dévoiler une partie de leurs œuvres.
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| Priscilla Moore série Contes et légendes de Kyoto |
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| Priscilla Moore série Contes et légendes de Kyoto |
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| Priscilla Moore série Contes et légendes de Kyoto |
Priscilla Moore, illustratrice franco-britannique a vécu au Japon où elle a appris la technique millénaire du nihon-ga, la peinture traditionnelle nippone dont les conventions et les couleurs à base de pigments broyés naturels ont durablement marqué le vocabulaire pictural de cette artiste.
Peignant sur du bois brut, elle révèle à travers son œuvre où fleurissent motifs floraux et végétaux, la dimension spirituelle habitée de la nature, sa quiétude et sa plénitude par opposition au vide de sens de l’urbanisme galopant.
Peignant sur du bois brut, elle révèle à travers son œuvre où fleurissent motifs floraux et végétaux, la dimension spirituelle habitée de la nature, sa quiétude et sa plénitude par opposition au vide de sens de l’urbanisme galopant.
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| Virginie Blancher et Fanny Ruelle - Collectif Ephémère |
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| Virginie Blancher - Migraine |
Illustratrice et coloriste de bande-dessinée, Virginie Blancher doit à sa formation en design textile une approche singulière de la composition. En 2011, bouleversée par la catastrophe de Fukushima, elle choisit de rendre hommage au Japon à travers des récurrences de motifs se retrouvant d’une œuvre à l’autre. La série exposée au 49 rue Condorcet s’intitule Malgré tout.
Les techniques mixtes employées, proches de l’art brut, comme la gouache, l’aquarelle, les crayons de couleur, la mine de plomb, les découpages, évoquent l’enfance. « Travail figuratif autour du corps féminin et du concept de survie mentale » ses images fortes et tendres à la fois associent la douleur de son expérience personnelle et la notion de résilience.
Les techniques mixtes employées, proches de l’art brut, comme la gouache, l’aquarelle, les crayons de couleur, la mine de plomb, les découpages, évoquent l’enfance. « Travail figuratif autour du corps féminin et du concept de survie mentale » ses images fortes et tendres à la fois associent la douleur de son expérience personnelle et la notion de résilience.
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| Marianne Ciaudo - série Hiver - Collectif Ephémère |
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| Marianne Ciaudo - série Hiver |
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| Marianne Ciaudo - série Hiver |
Durablement touchée par ses expériences japonaises et ses voyages, Marianne Ciaudo a de tout temps développé une passion pour l’image et l’écrit. Passion qu’elle transmet à travers son blog L’étang de Kaeru. Autodidacte, son approche instinctive de la photographie s’inspire de la contemplation de la nature, la mise en relief de détails passés inaperçus au premier regard. Alors qu’elle vient de terminer le manuscrit de son premier roman, elle a réalisé une série de photos, Mono No Aware, ayant pour thème l’impermanence des choses. Ses collages, fragmentant la réalité, rendent sensibles la poésie des clichés, la géographie rêvée de paysages préservés.
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| Anne Jacques - Diptyque : Sans fuir et Prière à l'aigle |
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| Anne Jacques - Diptyque : Sans fuir et Prière à l'aigle |
Anne Jacques, artiste peintre proche de Chantal Delétang et de Bernard Tilloloy a été traductrice français/japonais. Pendant plus de dix ans, elle fait des allers-retours constants entre la France et le Japon tout en poursuivant son travail pictural empreint du métissage de ces deux cultures. En 2011, la catastrophe de Fukushima vient changer son point de vue sur le monde. Dévastée, Anne décide de changer complètement de vie. Elle se consacrera à la peinture.
Dans un premier temps, elle monte un atelier pour les enfants inspiré de la pédagogie d’Arno Stern. Puis, elle quitte tout pour s’installer à Paris. « Peinture figurative et introspective développé en séries de manière narrative », cette artiste s’inspire de la bande-dessinée et de la culture japonaise. A travers ses œuvres elle met en exergue la dualité entre « instinct sauvage et intuition consciente », un dédoublement qu’elle exprime à travers des diptyques où des éléments récurrents servent de fil conducteur d’une toile à l’autre.
Dans un premier temps, elle monte un atelier pour les enfants inspiré de la pédagogie d’Arno Stern. Puis, elle quitte tout pour s’installer à Paris. « Peinture figurative et introspective développé en séries de manière narrative », cette artiste s’inspire de la bande-dessinée et de la culture japonaise. A travers ses œuvres elle met en exergue la dualité entre « instinct sauvage et intuition consciente », un dédoublement qu’elle exprime à travers des diptyques où des éléments récurrents servent de fil conducteur d’une toile à l’autre.
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| Fanny Ruelle - Chouette Harfang |
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| Fanny Ruelle - Collectif Ephémère |
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| Fanny Ruelle - Collectif Ephémère |
Créatrice de Lilou et Filou, deux personnages de bande-dessinée, Fanny Ruelle, illustratrice presse et édition spécialisée dans l’art équestre oscille entre dessin humoristique et réalisations académiques. Elle vit en Normandie avec ses chevaux et ses chats, entourée de paysages qui l’inspirent et d’une faune qu’elle croque avec bonheur. Légendes japonaises et mythes celtiques viennent enrichir un imaginaire qu’elle traduit à travers son travail pictural. Les œuvres naturalistes présentées dans cette exposition sont marquées par le souci du détail et du réalisme. Elles dévoilent les beautés d’oiseaux frémissants, la délicatesse de ces créatures dans leur habitat. Fragilité et puissance, elles évoquent le paradoxe d’une nature sublimée mise en danger par le manque de considération des hommes pour l’environnement.
Je vous prie de bien vouloir excuser la piètre qualité de mes clichés qui ne rendent en aucun cas hommage à la grâce des œuvres de ces cinq artistes. Vous allez être obligés de rendre visite à Pascal Desrosiers dans son restaurant afin de contempler leur talent. Et pourquoi pas en profiter pour dîner. Je me suis promis de tester la table de cette enseigne très vite, Marianne ayant été dithyrambique concernant les petits plats maisons plein de saveurs du 48 rue Condorcet. Une belle exposition, de la poésie et de la tendresse, le Collectif Ephémère vous transportera.
Collectif Ephémère - Exposition et vente
Jusqu'au 15 décembre 2014
Restaurant 48 rue Condorcet - Paris 9
Téléphone : 01 45 26 98 19
Mail : pascal.desrosiers@orange.f
Ouvert tous les jours de 19h à minuit
Sites web des artistes :
- Priscilla Moore : www.priscilla-moore.com et priscilla-moore.blogspot.fr
- Marianne Ciaudo : marianneciaudo.tumblr.com et etang-de-kaeru.net
- Anne Jacques : annejacques.tumblr.com
- Virginie Blancher : www.virginieblancher.fr et virgoandviny.tumblr.com
- Fanny Ruelle : fannyruelle-unjouruncheval.blogspot.fr
Jusqu'au 15 décembre 2014
Restaurant 48 rue Condorcet - Paris 9
Téléphone : 01 45 26 98 19
Mail : pascal.desrosiers@orange.f
Ouvert tous les jours de 19h à minuit
Sites web des artistes :
- Priscilla Moore : www.priscilla-moore.com et priscilla-moore.blogspot.fr
- Marianne Ciaudo : marianneciaudo.tumblr.com et etang-de-kaeru.net
- Anne Jacques : annejacques.tumblr.com
- Virginie Blancher : www.virginieblancher.fr et virgoandviny.tumblr.com
- Fanny Ruelle : fannyruelle-unjouruncheval.blogspot.fr
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